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Blinkenberg, Christian [Editor]; Dyggve, Ejnar [Editor]; Carlsbergfondet [Editor]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (1,Texte): Les petits objets — Berlin: De Gruyter, 1931

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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0220
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399

OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES

400

seule fois, au-dessus du front 1 (v. Perrot, II, p. 515,
fig· 35i)·
*1573. Bras gauche abaissé, de bronze solide,
conservé jusqu’à l’épaule où il est muni d’un gros
tenon afin d’être inséré dans une statuette. L 0.11;
longueur du tenon 0.02, D 0.023. Fortement oxydé.
La main serrée a l’air d’avoir tenu un objet de la forme
d’un bâton rond. Signalons que plusieurs des figurines
qui appartiennent à la série des »guerriers orientaux«
(v. n° 1572) ont les bras rapportés.
1574. Partie inférieure (jusqu’à la taille) d’une
petite figurine primitive et d’exécution très sommaire,
en bronze fondu, représentant un personnage nu
accroupi, avec base rectangulaire. Très oxydée.
H 0.034; long, de la base 0.033, larg- 0.028. Il est
possible que cette figurine ait été appliquée sur
quelque meuble ou sur le bord d’un bassin (comme
n° 704).
*1575 CA. Torse d’une petite figurine de femme
nue, en bronze fondu; les pieds et la tête manquent.
H 0.033. Les épaules sont démesurément larges, les
bras abaissés collés au corps. Indication nette des
mamelles. Malgré l’exécution sommaire on ne peut
douter du caractère primitif de cette figurine; elle
n’est guère postérieure au 7e siècle.
*1576. Figurine de bronze, représentant un person-
nage ailé nu. H 0.063. Pas d’indication du sexe;
la poitrine ne paraît pas de forme féminine. L’oxy-
dation du métal a fait disparaître presque tous les
détails, surtout au visage, où l’on observe à peine
même les oreilles. Les bras ne sont pas visibles. Vu
la mauvaise conservation, il n’est guère possible de
déterminer la représentation d’une manière précisé.
La pose strictement frontale et les proportions font
voir qu’il s’agit d’une oeuvre primitive qui n’est
guère postérieure au n° précédent. Pour la représen-
tation de face du personnage ailé, cf. n° 239.
*1577. Lion ailé debout, figurine en bronze fondu
de style archaïque (6e siècle) ; le bas des pattes manque.
H 0.04, L 0.05. La queue est recourbée sur le dos.
Les ailes courbées en l’air ne sont pas séparées. La
crinière vue de face ressemble à une perruque. Le
lion ailé est moins commun que d’autres êtres fabuleux
du style »orientalisant«. On en trouvera des exemples
1 Ce même emblème royal paraît se retrouver sur le bas-relief
hittite de Giaour-Kalessi, dont Ed. Meyer est pourtant disposé
à donner une explication différente (op. c., p. 74, fig. 60). Je connais
peu d’autres exemples prouvant l’adoption de l’uraeus chez les
Hittites. Un cylindre représente le dieu-guerrier portant la
couronne égyptienne ornée de deux uraeus, v. Ward, Seal cylinders
of Western Asia (1910), p. 271, fig. 807 = Menant, Catal. de la
coll. de Clercq, cylindres orientaux (1885), pl. 35, n° 386; cf. encore
Ward, op. c., p. 296, fig. 912. Dans leurs imitations du symbole
solaire égyptien (Horos d’Edfu), les Hittites ont transformé ou
fait disparaître les deux uraeus qui en faisaient partie.

soit grecs, soit italiques, dans Karo, De arte vascul.
antiqu. (1896), p. 17, not 3; Fr. Poulsen, Der Orient,
p. 119 sq. ; Friis Johansen, Vases Sicyoniens, p. 193.
*1578. Taureau debout, figurine en bronze fondu
de style archaïque avancé (6e—5e siècles); exécution
peu détaillée. Manquent la corne droite, la queue et
le bas des jambes. H 0.033, L 0.05.
1579. Taureau couché, figurine de bronze fondu.
H 0.041, L 0.065. Travail grossier, style probable-
ment archaïque. Le métal est fortement oxydé. Le
dessous de la figurine est creux, sans plinthe. Les
jambes sont repliées sous le corps, la queue recour-
bée sur le dos. Il est possible que la figurine ait été
appliquée sur quelque objet.
1580. Fragments d’une tête de taureau en bronze
mince, travaillée au repoussé. La grandeur de la tête
complète a été d’environ 0.07; longueur du fragment
0.056. Style archaïque des 7e—6e siècles. Les
poils de la nuque sont rendus par deux séries de godrons
en relief qui se continuent sur le front, formant une
sorte de palmette allongée.
Figurines en ivoire.
Pour d’autres travaux en ivoire, v. nos 419—421
(cuillers et boîte à fard) et 684—688 (bas-reliefs qui
ont servi d’appliques). Comme ceux-ci, les figurines
taillées dans la même matière paraissent avoir été
importées, non pas faites dans l’île de Rhodes.
*1581 CA. Fleur de lotos, taillée dans une pièce
d’ivoire qui se termine en bas en un tenon rond; elle
est percée de haut en bas et présente en haut un grand
creux de forme conique. H 0.023, L> 0.021. Travail
égyptien. Les contours des pétales sont en saillie.
L’ivoire a été incrusté de minces feuilles d’or dont de
faibles restes sont conservés. La fleur a fait partie
de quelque ensemble. On pourrait penser à la couronne
ordinaire de Nofr-tum, vu que ce dieu est amplement
représenté parmi nos figurines en faïence égyptienne
(nos 1207—1211). La forme de la partie inférieure de
la pièce et du grand creux supérieur recommande
pourtant de la rapporter plutôt à une représentation
de Horos naissant, assis dans une fleur de lotos (v.
Lanzone, Dizionario di mitologia egizia, pl. 214);
cf. surtout une figurine du Musée de Berlin (n° 2409),
reproduite dans Erman, Die aegyptische Religion, -2e
I éd., p. 33, fig. 42.
*1582. Figurine de femme nue. La partie supéri-
eure seule est conservée, jusqu’à la taille. H 0.079.
Les bras et le sein droit manquent. L’oreille gauche
est brisée. Les cheveux tombent sur le dos en trois
longues mèches qui se terminent en crochets. .Par
devant, la chevelure est partagée au-dessus du
front de manière à former deux mèches descendant
 
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