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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0249
457
FIGURINES
458
*1850. Figurine semblable, recomposée de deux
fragments. H 0.095, L 0.114.
1851. Figurine semblable. H 0.078. La queue
manque; la surface a souffert.
*1852. Faucon qui tient un serpent dans le bec.
H 0.103. La queue manque.
1853. Figurine semblable. La plinthe et la queue
manquent. H 0.063.
Type d.
*1854. Tête avec une partie de la poitrine d'un
faucon qui est couronné du pchent. H 0.07.
Type e.
1855 (CA). 5 figurines complètes et 11 fragments
de figurines d’oiseaux de forme moins prononcée que
les numéros précédents et sommairement taillées.
La tête est généralement plus petite et la poitrine
moins large que dans les types a—d.
Type· f.
*1856. Figurine d'un oiseau qui ressemble plutôt
à un pigeon qu’à un faucon. H 0.07. Les serres,
retirées sous la poitrine, se dessinent en bas-relief
sur le dessous de la figurine qui n’a pas eu de plinthe.
Une partie de la tête manque.
Béliers.
*1857. Bélier debout; manquent les pieds et
l’extrémité de la queue. H 0.071, L 0.147. La toison
est rendue par des zigzags légèrement incisés, manière
employée quelquefois aussi pour la représentation
de la chevelure des hommes (cf. nos 1616 et 1820).
Il faut relever le fait que parmi tant de figurines en
pierre calcaire dédiées à la déesse, trois seules (nos
1856, 1857, 1857 δ) pourraient représenter des vic-
times. Parmi les trouvailles de Kamiros conservées
au British Muséum, j’ai vu un seul bélier, semblable
à celui de Lindos. Dans l’île de Chypre les figurines
de béliers sont également très rares, v. le catalogue
d’une vente anonyme d’antiquités faite à Paris les
15 — 16 juin 1891, n° 126; Atl. Cesnola Coll., I, pl. 80,
n° 513; Ohnefalsch-Richter, Kypros, pl. 110, n° 5
(avec p. 281 du texte).
1857 b. Tête d’une figurine semblable, plus petite.
H 0.035.
Objets divers.
1858 CA. Petit support de bassin (ou de brûle-
parfum?) rond, recomposé de fragments. H 0.176,
D en haut 0.082, en bas 0.091. De petits éclats de la
surface manquent. L’objet a la forme de deux troncs
de cône, réunis par le sommet; à l’endroit le plus
étroit de l’ensemble, un peu au-dessus de la mi-hauteur,
il y a une corniche saillante; la partie supérieure,
à partir de cette corniche, est décorée de trois bustes
de femme, sculptés en relief; au centre de la face
supérieure est pratiqué un trou rond, qui a 0.018 de
profond sur 0.031 de diamètre. Les bustes sont gros-
sièrement taillés, sans indication des bras, des seins
ou des détails du vêtement; ils sont coiffés d’un dia-
dème; une tresse de cheveux tombe de chaque côté
du cou jusqu’aux épaules. La gaucherie enfantine
de la sculpture, bien éloignée du style chypriote ordi-
naire, évoque l’idée d’un travail rustique. L’objet
ne paraît donc pas fabriqué dans les ateliers d’où
sont issues les figurines de pierre calcaire. On le
croirait plutôt de facture rhodienne locale, bien que
les fouilles de Chypre aient donné également de rares
objets anciens dont le travail n’est pas supérieur
(cf. la figure féminine taillée en relief dans la paroi
d’une caissette: Atl. Cesnola Coll., I, pl. 79, no5O4).
Je ne connais pas d’autels ou de brûle-parfums
en pierre calcaire qui présentent exactement la même
forme. De petits autels de cette matière, trouvés en
Chypre, sont reproduits Atl. Cesnola Coll., I, pl. 27,
nos 85 et 87; pl. 66, nos 433—434 (le creux de la der-
nière pièce rappelle la forme d’une lampe). Un brûle-
parfum d’une forme plus artistique a été trouvé à
Megiddo, en Palestine, v. AA 1907, p. 300, fig. 18.
L’analogie la plus importante me paraît fournie par
un objet curieux en terre cuite de provenance chy-
priote, publié par de Ridder {Coll, de Clercq, V, p. 124,
n° 107, pl. 20): c’est un pilier rond, se terminant en
haut par un petit récipient avec couvercle et entouré
de trois figurines appliquées de femmes nues se pressant
les seins. L’éditeur compare (p. 121) l’arrangement
des figures des Hékataia grecs. L’objet lindien présente
la même disposition; seulement, le sculpteur s’est
borné ici à figurer des bustes de femme au lieu du
personnage entier. A en juger par la forme du creux
supérieur, qui paraît fait pour y fixer un tenon rond,
on supposerait que la pièce lindienne n’est pas com-
plète. Il faut probablement y voir le support d’un
bassin votif; cf. les supports en bronze, mentionnés
Olympia, IV, n° 810, et le bassin votif en marbre de
Naxos, trouvé sur ΓAcropole d’Athènes (Dickins,
Catalogue, n° 592).
*1859. Plaque incomplète. Long. 0.078, larg. 0.074,
ép. 0.033. Une face est taillée avec peu de soin et
légèrement bombée, l’autre est plane et entièrement
occupée par un dessin sculpté, composé de petits
carrés avec leurs diagonales, juxtaposés comme les
cases d’un échiquier. L’état incomplet ne permet pas
de définir la nature de l’objet dont ce fragment a fait
FIGURINES
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*1850. Figurine semblable, recomposée de deux
fragments. H 0.095, L 0.114.
1851. Figurine semblable. H 0.078. La queue
manque; la surface a souffert.
*1852. Faucon qui tient un serpent dans le bec.
H 0.103. La queue manque.
1853. Figurine semblable. La plinthe et la queue
manquent. H 0.063.
Type d.
*1854. Tête avec une partie de la poitrine d'un
faucon qui est couronné du pchent. H 0.07.
Type e.
1855 (CA). 5 figurines complètes et 11 fragments
de figurines d’oiseaux de forme moins prononcée que
les numéros précédents et sommairement taillées.
La tête est généralement plus petite et la poitrine
moins large que dans les types a—d.
Type· f.
*1856. Figurine d'un oiseau qui ressemble plutôt
à un pigeon qu’à un faucon. H 0.07. Les serres,
retirées sous la poitrine, se dessinent en bas-relief
sur le dessous de la figurine qui n’a pas eu de plinthe.
Une partie de la tête manque.
Béliers.
*1857. Bélier debout; manquent les pieds et
l’extrémité de la queue. H 0.071, L 0.147. La toison
est rendue par des zigzags légèrement incisés, manière
employée quelquefois aussi pour la représentation
de la chevelure des hommes (cf. nos 1616 et 1820).
Il faut relever le fait que parmi tant de figurines en
pierre calcaire dédiées à la déesse, trois seules (nos
1856, 1857, 1857 δ) pourraient représenter des vic-
times. Parmi les trouvailles de Kamiros conservées
au British Muséum, j’ai vu un seul bélier, semblable
à celui de Lindos. Dans l’île de Chypre les figurines
de béliers sont également très rares, v. le catalogue
d’une vente anonyme d’antiquités faite à Paris les
15 — 16 juin 1891, n° 126; Atl. Cesnola Coll., I, pl. 80,
n° 513; Ohnefalsch-Richter, Kypros, pl. 110, n° 5
(avec p. 281 du texte).
1857 b. Tête d’une figurine semblable, plus petite.
H 0.035.
Objets divers.
1858 CA. Petit support de bassin (ou de brûle-
parfum?) rond, recomposé de fragments. H 0.176,
D en haut 0.082, en bas 0.091. De petits éclats de la
surface manquent. L’objet a la forme de deux troncs
de cône, réunis par le sommet; à l’endroit le plus
étroit de l’ensemble, un peu au-dessus de la mi-hauteur,
il y a une corniche saillante; la partie supérieure,
à partir de cette corniche, est décorée de trois bustes
de femme, sculptés en relief; au centre de la face
supérieure est pratiqué un trou rond, qui a 0.018 de
profond sur 0.031 de diamètre. Les bustes sont gros-
sièrement taillés, sans indication des bras, des seins
ou des détails du vêtement; ils sont coiffés d’un dia-
dème; une tresse de cheveux tombe de chaque côté
du cou jusqu’aux épaules. La gaucherie enfantine
de la sculpture, bien éloignée du style chypriote ordi-
naire, évoque l’idée d’un travail rustique. L’objet
ne paraît donc pas fabriqué dans les ateliers d’où
sont issues les figurines de pierre calcaire. On le
croirait plutôt de facture rhodienne locale, bien que
les fouilles de Chypre aient donné également de rares
objets anciens dont le travail n’est pas supérieur
(cf. la figure féminine taillée en relief dans la paroi
d’une caissette: Atl. Cesnola Coll., I, pl. 79, no5O4).
Je ne connais pas d’autels ou de brûle-parfums
en pierre calcaire qui présentent exactement la même
forme. De petits autels de cette matière, trouvés en
Chypre, sont reproduits Atl. Cesnola Coll., I, pl. 27,
nos 85 et 87; pl. 66, nos 433—434 (le creux de la der-
nière pièce rappelle la forme d’une lampe). Un brûle-
parfum d’une forme plus artistique a été trouvé à
Megiddo, en Palestine, v. AA 1907, p. 300, fig. 18.
L’analogie la plus importante me paraît fournie par
un objet curieux en terre cuite de provenance chy-
priote, publié par de Ridder {Coll, de Clercq, V, p. 124,
n° 107, pl. 20): c’est un pilier rond, se terminant en
haut par un petit récipient avec couvercle et entouré
de trois figurines appliquées de femmes nues se pressant
les seins. L’éditeur compare (p. 121) l’arrangement
des figures des Hékataia grecs. L’objet lindien présente
la même disposition; seulement, le sculpteur s’est
borné ici à figurer des bustes de femme au lieu du
personnage entier. A en juger par la forme du creux
supérieur, qui paraît fait pour y fixer un tenon rond,
on supposerait que la pièce lindienne n’est pas com-
plète. Il faut probablement y voir le support d’un
bassin votif; cf. les supports en bronze, mentionnés
Olympia, IV, n° 810, et le bassin votif en marbre de
Naxos, trouvé sur ΓAcropole d’Athènes (Dickins,
Catalogue, n° 592).
*1859. Plaque incomplète. Long. 0.078, larg. 0.074,
ép. 0.033. Une face est taillée avec peu de soin et
légèrement bombée, l’autre est plane et entièrement
occupée par un dessin sculpté, composé de petits
carrés avec leurs diagonales, juxtaposés comme les
cases d’un échiquier. L’état incomplet ne permet pas
de définir la nature de l’objet dont ce fragment a fait