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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0250
459
OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
460
partie. Nous nous bornerons à faire observer que
l’extérieur des caissettes en pierre calcaire, publiées
Atl. Cesnola Coll., I, pl. 79 (J. L. Myres, Handhook,
nos 1662 — 1666), présente des dessins semblables
(cf. les caissettes reproduites Ohnefalsch-Richter,
Kypros, pl. 133 et 199).
Figurines en terre cuite.
Selon l’endroit de la fabrication, les figurines
antérieures au milieu du 6e siècle sont divisées ci-après
en deux grandes catégories: grecques et chypriotes.
Pour l’importation chypriote et l’influence qu’elle
a exercée sur la koroplastique grecque, nous renvoyons
aux remarques exposées dans l’introduction (p. 26 sq. ).
Dans la description suivante sont désignés comme
»rapportés« les détails façonnés séparément avec une
parcelle de terre particulière (en forme de boudin,
boule, disque, etc.) et puis appliquées à la figurine,
comme »modelés« ceux qui ont été exécutés en saillie
pendant le façonnement de la masse d’argile qui a
servi à la fabrication de la figurine entière.
Les terres cuites provenant de nos fouilles sont
en partie décrites dans l’ouvrage intitulé Musées
Impériaux Ottomans, Catalogue des figurines grecques
de terre cuite (par G. Mendel), Constantinople 1908,
p. 1 —124 et 547 — 581. Pour des raisons particulières,
j’ai dû borner les renvois aux spécimens reproduits
dans les planches de ce catalogue.
Styles grecs.
Figurines façonnées à la main ; peinture en vernis.
A côté de maquettes peu façonnées et presque
dépourvues de détails plastiques (nos 1860 — 1863),
il y en a d’autres qui présentent beaucoup d’acces-
soires rapportés (nos 1864, 1866). Soit le système
décoratif, soit la peinture en vernis renvoient ce groupe
à l’époque géométrique et au temps qui la suit immé-
diatement. La plupart des figurines classées ici sont
évidemment de travail rhodien; la fabrication locale
se trahit dans certains cas assez nettement (v. n° 1860).
*1860. Personnage debout, les bras courbés en
avant. H 0.127. Terre gris brun bien épurée, con-
tenant du mica; surface lissée avec les doigts (dont
les empreintes sont visibles par endroits). Solide;
pas de détails plastiques. Vernis brun luisant. Man-
quent la tête, les extrémités des bras, une partie du
bord inférieur du vêtement. La draperie, qui descend
jusqu’à terre, fait penser que la figurine doit repré-
senter une femme. Comme c’est souvent le cas, le bord
inférieur du vêtement s’élargit de manière à donner
à la statuette une base large, creuse d’en bas. Sur le
devant, des raies de vernis indiquent les bordures
supérieure et inférieure ainsi que les bordures latérales
du vêtement; dans cet encadrement se voit une
colonne de zigzags superposés, flanquée en haut par
deux étoiles, correspondant à la place des mamelles.
Sur le revers, le vêtement est divisé en deux com-
partiments: en bas, deux triangles, l’un contenant
des triangles plus petits (cf. pl. 35, n° 53), l’autre des
lignes qui se croisent (cf. pl. 35, n° 56) ; en haut, oiseau
aquatique de style rhodien entre deux étoiles. A la
naissance du cou brisé apparaissent les extrémités
inférieures de cinq mèches de cheveux. Publ. Mus.
Ottom., Terres cuites, pl. 1, n° 1.
*1861. Tête d’homme barbu. H 0.045. Solide.
Terre gris brun. Vernis soit noir, soit brun noir.
Détails indiqués par la peinture: yeux, sourcils, barbe,
moustache, cheveux; une raie horizontale, dont les
restes sont conservés près de la cassure, paraît repré-
senter le bord supérieur du vêtement. Les cheveux
sont indiqués par des zigzags, limités, un peu au-
dessus des sourcils, par une ligne arquée. Le manque
de front, la pose oblique du visage et la grandeur
extraordinaire du nez sont les caractères principaux
et constituent l’aspect primitif de la tête. L’indi-
cation de la moustache (cf. n° 1924) mérite d’être
notée (cf. Furtwaengler, Kleine Schriften, I, p. 388,
not. 1; Fr. Poulsen, Der Orient, p. 13).
*1862. Femme debout. H 0.113. Solide; terre
rouge, contenant de petits éclats de pierres et un peu
de mica. Surface lissée avec les doigts, dont on
observe les traces. Vernis brun noir sans lustre. Sauf
le visage, la figurine est parfaitement conservée. Les
bras sont représentés par des moignons arrondis ;
d’ailleurs presque pas de modelé. Dans l’imbroglio
confus de lignes peintes, qui couvrent presque toute
la surface, on distingue les cheveux (trois zigzags sur
le revers, plus un sur chaque côté de la tête), le collier
(série horizontale de points) et les dessins carrés
du vêtement.
*1863. Fragment comprenant une partie du cou,
l’épaule et le côté gauche de la poitrine d’une figurine
de femme qui a été façonnée à peu près comme n°
1884. H 0.066, larg. 0.06. Terre rouge fine. Deux
colliers superposés sont indiqués par deux lignes
horizontales, d’où descend un rang serré de pendants;
la manière dont est rendue cette parure (cf. n° 1877)
rappelle la décoration »en collier « de certains vases
géométriques (v. p. 237).
*1864. Femme assise, tenant un enfant dans le
bras gauche. H 0.073. Solide; terre gris brun conte-
nant quelques parcelles de pierre et un peu de mica.
Les détails sont rendus soit par la peinture en vernis
brun rouge, soit par de petites boules ou filets de terre
rapportés. La partie inférieure de la statuette manque ;
ce qui reste suffit pour prouver qu’elle a été assise.
OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
460
partie. Nous nous bornerons à faire observer que
l’extérieur des caissettes en pierre calcaire, publiées
Atl. Cesnola Coll., I, pl. 79 (J. L. Myres, Handhook,
nos 1662 — 1666), présente des dessins semblables
(cf. les caissettes reproduites Ohnefalsch-Richter,
Kypros, pl. 133 et 199).
Figurines en terre cuite.
Selon l’endroit de la fabrication, les figurines
antérieures au milieu du 6e siècle sont divisées ci-après
en deux grandes catégories: grecques et chypriotes.
Pour l’importation chypriote et l’influence qu’elle
a exercée sur la koroplastique grecque, nous renvoyons
aux remarques exposées dans l’introduction (p. 26 sq. ).
Dans la description suivante sont désignés comme
»rapportés« les détails façonnés séparément avec une
parcelle de terre particulière (en forme de boudin,
boule, disque, etc.) et puis appliquées à la figurine,
comme »modelés« ceux qui ont été exécutés en saillie
pendant le façonnement de la masse d’argile qui a
servi à la fabrication de la figurine entière.
Les terres cuites provenant de nos fouilles sont
en partie décrites dans l’ouvrage intitulé Musées
Impériaux Ottomans, Catalogue des figurines grecques
de terre cuite (par G. Mendel), Constantinople 1908,
p. 1 —124 et 547 — 581. Pour des raisons particulières,
j’ai dû borner les renvois aux spécimens reproduits
dans les planches de ce catalogue.
Styles grecs.
Figurines façonnées à la main ; peinture en vernis.
A côté de maquettes peu façonnées et presque
dépourvues de détails plastiques (nos 1860 — 1863),
il y en a d’autres qui présentent beaucoup d’acces-
soires rapportés (nos 1864, 1866). Soit le système
décoratif, soit la peinture en vernis renvoient ce groupe
à l’époque géométrique et au temps qui la suit immé-
diatement. La plupart des figurines classées ici sont
évidemment de travail rhodien; la fabrication locale
se trahit dans certains cas assez nettement (v. n° 1860).
*1860. Personnage debout, les bras courbés en
avant. H 0.127. Terre gris brun bien épurée, con-
tenant du mica; surface lissée avec les doigts (dont
les empreintes sont visibles par endroits). Solide;
pas de détails plastiques. Vernis brun luisant. Man-
quent la tête, les extrémités des bras, une partie du
bord inférieur du vêtement. La draperie, qui descend
jusqu’à terre, fait penser que la figurine doit repré-
senter une femme. Comme c’est souvent le cas, le bord
inférieur du vêtement s’élargit de manière à donner
à la statuette une base large, creuse d’en bas. Sur le
devant, des raies de vernis indiquent les bordures
supérieure et inférieure ainsi que les bordures latérales
du vêtement; dans cet encadrement se voit une
colonne de zigzags superposés, flanquée en haut par
deux étoiles, correspondant à la place des mamelles.
Sur le revers, le vêtement est divisé en deux com-
partiments: en bas, deux triangles, l’un contenant
des triangles plus petits (cf. pl. 35, n° 53), l’autre des
lignes qui se croisent (cf. pl. 35, n° 56) ; en haut, oiseau
aquatique de style rhodien entre deux étoiles. A la
naissance du cou brisé apparaissent les extrémités
inférieures de cinq mèches de cheveux. Publ. Mus.
Ottom., Terres cuites, pl. 1, n° 1.
*1861. Tête d’homme barbu. H 0.045. Solide.
Terre gris brun. Vernis soit noir, soit brun noir.
Détails indiqués par la peinture: yeux, sourcils, barbe,
moustache, cheveux; une raie horizontale, dont les
restes sont conservés près de la cassure, paraît repré-
senter le bord supérieur du vêtement. Les cheveux
sont indiqués par des zigzags, limités, un peu au-
dessus des sourcils, par une ligne arquée. Le manque
de front, la pose oblique du visage et la grandeur
extraordinaire du nez sont les caractères principaux
et constituent l’aspect primitif de la tête. L’indi-
cation de la moustache (cf. n° 1924) mérite d’être
notée (cf. Furtwaengler, Kleine Schriften, I, p. 388,
not. 1; Fr. Poulsen, Der Orient, p. 13).
*1862. Femme debout. H 0.113. Solide; terre
rouge, contenant de petits éclats de pierres et un peu
de mica. Surface lissée avec les doigts, dont on
observe les traces. Vernis brun noir sans lustre. Sauf
le visage, la figurine est parfaitement conservée. Les
bras sont représentés par des moignons arrondis ;
d’ailleurs presque pas de modelé. Dans l’imbroglio
confus de lignes peintes, qui couvrent presque toute
la surface, on distingue les cheveux (trois zigzags sur
le revers, plus un sur chaque côté de la tête), le collier
(série horizontale de points) et les dessins carrés
du vêtement.
*1863. Fragment comprenant une partie du cou,
l’épaule et le côté gauche de la poitrine d’une figurine
de femme qui a été façonnée à peu près comme n°
1884. H 0.066, larg. 0.06. Terre rouge fine. Deux
colliers superposés sont indiqués par deux lignes
horizontales, d’où descend un rang serré de pendants;
la manière dont est rendue cette parure (cf. n° 1877)
rappelle la décoration »en collier « de certains vases
géométriques (v. p. 237).
*1864. Femme assise, tenant un enfant dans le
bras gauche. H 0.073. Solide; terre gris brun conte-
nant quelques parcelles de pierre et un peu de mica.
Les détails sont rendus soit par la peinture en vernis
brun rouge, soit par de petites boules ou filets de terre
rapportés. La partie inférieure de la statuette manque ;
ce qui reste suffit pour prouver qu’elle a été assise.