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Blinkenberg, Christian [Editor]; Dyggve, Ejnar [Editor]; Carlsbergfondet [Editor]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (1,Texte): Les petits objets — Berlin: De Gruyter, 1931

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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0336
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OBJETS DATANT DE LA PÉRIODE 525—400 AV. J.-C.

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mica; pas d’engobe. Vernis noir brun; détails peints
en rouge violacé ; incision amplement employée. Le frag-
ment le plus grand a o.m de haut. Sur l’épaule du vase,
série de godrons, peints alternativement en vernis
et en rouge et contournés en vernis. La partie con-
servée de la frise figurée contient les restes d’un
quadrige marchant à droite: on voit la partie supé-
rieure du conducteur, qui a les cheveux longs couverts
d’un chapeau conique à large bord, et l’avant-train des
chevaux ; au fond, deux femmes marchant à gauche ;
devant le char, homme assis tenant un bâton. Les
restes de figures, dont nous venons de donner la descrip-
tion, se trouvent sur deux fragments qui s’adaptent
en haut (dans la série de godrons). Les deux autres
fragments sont peu importants; l’un d’eux porte le
reste d’un grand ornement composé de fleurs de lotos
et de palmettes. Le vase provient d’un atelier ionien.
2613 GD. Petit fragment d’une coupe, décoré
d’une palmette. L 0.013.
2614. Petit fragment d’une assiette circulaire.
Terre rougeâtre, engobe chamois. Sur le devant,
reste d’un char en marche: les parties conservées
comprennent deux jambes de derrière des chevaux,
une portion de la roue et la partie inférieure du vête-
ment talaire du conducteur. L’un des chevaux est
silhouetté en noir, le contour de l’autre, tracé en vernis,
est rempli avec une couleur brun clair. La jante de
la roue est peinte de la même façon, les rais sont seule-
ment contournés en vernis (sans remplissage de cou-
leur) ; le vêtement du conducteur est en rouge violacé.
Je ne saurais déterminer la fabrique d’où provient ce
fragment peu important.
2615 a. Petit fragment du col d’une amphore
ou d’une oenochoé. Terre rouge. Sirène debout et
deux rosaces de forme corinthienne; la tête de la
sirène manque. Fabrique indéterminée.
2615 b. Fragment d’une frise figurée qui a occupé
le côté extérieur d’une coupe de fabrique indéfinie.
Long. 0.085, larg. 0.051. Terre d’un brun jaune clair.
Zone de godrons contournés, limitant le champ en
haut. La frise a représenté une série de jeunes cava-
liers; un cheval est peint en blanc jaunâtre (couleur
appliquée directement sur l’argile), le cheval suivant
est noir. L’intérieur de la coupe est enduit de
vernis.
*2616 GD. Fragment du bord d’une coupe à
boire profonde (kantharos?), à mince paroi verticale.
Vernis noir; rehauts en blanc et en rouge violacé;
incision amplement employée. Sur le fragment
se voit la partie supérieure d’un jeune homme
tourné à gauche, aux cheveux longs et vêtu d’un
chiton rouge, et devant lui le reste indistinct d’une
autre figure; à droite, bordure verticale, formée par
une double série de palmettes et de fleurs de lotos

(à trois pointes). L’intérieur est couvert de vernis.
Fabrique indéterminée (attique?).
*2617 (GD). La description de ce fragment a
été transférée au n° 2805.
*2618. Fragment (recomposé de trois morceaux),
qui a fait partie d’une grande amphore. L 0.165,
H 0.102. La terre est d’un rouge pâle et contient
beaucoup de mica. L’intérieur n’est pas vernissé.
Le peintre a donné beaucoup de soins à l’exécution
de son travail; il a fait un large emploi de l’incision
et des couleurs mates appliquées sur le vernis noir,
c’est-à-dire du blanc et du rouge. Ce qui est conservé
du vase représente une partie d’un détachement
de guerriers en marche (ou plutôt en procession)
vers la droite. Les soldats, groupés par couples,
portent des casques à couvre-joues mobiles (v. p. 188
sq.), singulièrement décorés, des boucliers ronds et
des lances. Le fragment conservé comprend les
restes de cinq personnages, ainsi disposés: A fl-B,
C fl-D, E fl- (camarade perdu). Plusieurs des détails
sont indéterminables, vu l’état incomplet. Voici la
description des cinq guerriers, autant qu’il est possible
d’en constater les particularités. A: casque qui
paraît avoir été couronné par un simple bouton
arrondi, et dont le sommet est orné d’une spirale
peinte en blanc et en rouge (cf. D et E) ; du côté
droit on voit une douille pour une plume (cf. D);
une seconde plume, peinte en blanc, s’élève de l’autre
côté. L’épisème a été une tête de bélier. — B: casque
décoré d’une grande plume blanche, de deux oreilles
de mulet tournées en avant et d’une spirale gravée
à la pointe; panache rouge et noir, monté sur une
haute tige; épisème méconnaissable (partie d’un
animal?). — C: casque sans panache, orné de deux
spirales incisées, de deux cornes de taureau et de trois
plumes (deux rouges, une blanche); une des cornes
est peinte en rouge; deux rubans noueux, rouges en
descendent. Au-dessous de chaque corne on voit des
dessins schématiques, qui doivent représenter les
oreilles poilues de l’animal. Ce fait et la ligne incisée
qui se trouve à la base des cornes indiquent qu’il s’agit
en effet de la peau du front d’un taureau (avec les
cornes adhérentes) qui couvre le sommet du casque.
Probablement il faut s’imaginer les cornes en saillie
à droite et à gauche, mais par une gaucherie du dessin
(et peut-être afin de les faire mieux valoir), le peintre
les a fait dresser par devant et par derrière. L’é-
pisème paraît avoir été un grand oeil. — D: casque
à panache rouge sans tige et décoré de deux oreilles
de mulet, tournées en avant, ainsi que de deux plumes
(l’une rouge, l’autre blanche), montées dans des
douilles d’une forme particulière, échancrée en haut.
Sur la tempe se voit une spirale peinte en rouge. —
E: casque à panache monté sur une haute tige et
 
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