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OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
340
par une statuette trouvée sur l’Esquilin (v. Monte-
lius, Italie, II, 2, pl. 361, n° 15).
Tous les spécimens lindiens ont beaucoup souffert,
la plupart sont brisés et fortement endommagés.
La couverte vitreuse, qui paraît avoir été d’une
couleur vert clair, ne s’est jamais conservée.
*1207 (CA). Grandeur originelle env. 0.09. Notre
dessin est exécuté d’après deux spécimens incomplets.
53 fragments, provenant de 39 statuettes différentes
au minimum.
1208 (CA). Grandeur originelle env. 0.07. Frag-
ments de six exemplaires.
1209 (CA). Grandeur originelle 0.045 — 0.05. Ces
figurines sont adossées à un pilastre, à la différence
des nos 1207, 1208 et 1210. Fragments de dix exem-
plaires.
1210 (CA). Grandeur originelle env. 0.03. Six
exemplaires un peu endommagés.
*1211. Figurine unique; hauteur de la partie
conservée 0.105. La surface est rongée par le temps;
la glaçure a été d’un joli bleu clair. La figurine repré-
sente un homme debout à la barbe longue et coiffé
de la perruque ordinaire; il porte le petit habit qui ne
couvre que les reins et le bas du ventre. Les attributs
manquent, mais l’inscription gravée dans le pilastre
adossé à la figurine fait voir qu’elle doit représenter
Nofr-tum. C’est la formule commune: tZ;h-Æ-w-(déterm.
»parler«)-No/z-(déterm. formé par la couronne ordi-
naire du dieu)-z!-Lm »dit par Nofr-tum«. Les repré-
sentations du dieu sans couronne n’étant pas communes
(v. Lanzone, Dizionario di mitologia egizia, pl. 147,
3), un petit trou qui se trouve au sommet de la tête
a servi probablement à l’application de cet attribut
fait séparément.
Bast et Sekhet.
1212 CA. La déesse, à tête de chat ou de lion,
est figurée debout, la main droite abaissée et tenant
un sceptre de la main gauche. Attendu la conservation
imparfaite, les détails de la représentation sont
d’ailleurs méconnaissables. — Cinq petites statuettes
(H 0.02 — 0.042) d’exécution sommaire, et fragments
(tête et partie supérieure du corps) de trois statuettes
qui ont été un peu plus grandes.
*1213 CA. Statuette, représentant la déesse
léontocéphale debout, vêtue d’un habit qui descend
jusqu’aux pieds, les mains abaissées. H 0.046. Elle
ne porte pas de couronne. Une petite figurine incom-
plète, trouvée dans un tombeau à puits de Corneto,
paraît reproduire le même type, v. G. Ghirardini,
La necropoli antichissima di Corneto-Tarquinia (= NS,
aprile 1882), pl. 13 bis, fig. 10. La partie supérieure
d’une statuette pareille, trouvée en Syrie, est au
Musée du Louvre.
Ptah
est représenté par deux petites figurines du type
ordinaire: momiforme, tenant devant lui le sceptre
à tête de chacal. Une statuette pareille provient d’un
tombeau de Vetulonia, v. Falchi, Vetulonia, pl. 8,
n° 1 ; une autre, découverte en Syrie, est au Musée du
Louvre.
1214 CA. Partie supérieure (jusqu’au bas du
ventre) d’une petite statuette d’exécution sommaire,
adossée à un pilastre qui porte l’ébauche d’une inscrip-
tion illisible. H 0.033.
1215. Torse d’une figurine pareille, plus petite.
H 0.025.
Ptah-Sokar-Osiris.
Le dieu est figuré en nain enfantin, à la tête grosse
et aux jambes recroquevillées. Il appuie les mains aux
hanches ou au bas du ventre. Les détails et les
accessoires de la représentation sont d’ailleurs assez
Fig. 50. Figurine de Ptah-Sokar-Osiris. Musée de Berlin, i : i.
variés; nous en énumérons ceux que l’on trouve le
plus souvent : deux crocodiles (sur lesquels il pose les
pieds), un scarabée (placé sur le sommet de sa tête),
deux faucons (perchés sur les épaules), deux serpents
(qu’il tient dans ses mains ou qui sortent de sa bouche).
Quelquefois il porte un grand pectoral; il tient souvent
une plume dans chaque main. Une déesse ailée, Isis
ou Bast, lui est quelquefois adossée; on trouve encore
le dieu flanqué d’Isis et de Nephthys. Pour des
exemples de ces particularités, v. British Muséum,
3. and 4. Egyptian rooms (1904), p. 135; Ohnefalsch-
Richter, Kypros, pl. 96, n° 9; Burlington fine arts
club (1895), p. 24—25, nos 64—69; Lanzone, Dizi-
onario di mitologia egizia (1881), p. 243 sq. (le nom
Ptah-Sokar-Osiris se lit p. 255, pl. 98, fig. 1). Deux
spécimens, trouvés à Vulci et conservés dans l’Anti-
quarium de Munich, attestent l’appréciation de ces
figurines, étant enchâssés en or et munis d’un oeillet
de suspension de la même matière, v. Micali, Monu-
menti (1832), pl. 46, nos 1—4, cf. nos 9—10 (Storia
degli antichi popoli italiani, III, p. 73 sQ-)j Monte-
lius, Italie, II, pl. 262, n° 2; Kunstmuseets Aarsskrift
-ityLJ, p. 146 (fig.). La fig. 50 ci-dessus représente une
OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
340
par une statuette trouvée sur l’Esquilin (v. Monte-
lius, Italie, II, 2, pl. 361, n° 15).
Tous les spécimens lindiens ont beaucoup souffert,
la plupart sont brisés et fortement endommagés.
La couverte vitreuse, qui paraît avoir été d’une
couleur vert clair, ne s’est jamais conservée.
*1207 (CA). Grandeur originelle env. 0.09. Notre
dessin est exécuté d’après deux spécimens incomplets.
53 fragments, provenant de 39 statuettes différentes
au minimum.
1208 (CA). Grandeur originelle env. 0.07. Frag-
ments de six exemplaires.
1209 (CA). Grandeur originelle 0.045 — 0.05. Ces
figurines sont adossées à un pilastre, à la différence
des nos 1207, 1208 et 1210. Fragments de dix exem-
plaires.
1210 (CA). Grandeur originelle env. 0.03. Six
exemplaires un peu endommagés.
*1211. Figurine unique; hauteur de la partie
conservée 0.105. La surface est rongée par le temps;
la glaçure a été d’un joli bleu clair. La figurine repré-
sente un homme debout à la barbe longue et coiffé
de la perruque ordinaire; il porte le petit habit qui ne
couvre que les reins et le bas du ventre. Les attributs
manquent, mais l’inscription gravée dans le pilastre
adossé à la figurine fait voir qu’elle doit représenter
Nofr-tum. C’est la formule commune: tZ;h-Æ-w-(déterm.
»parler«)-No/z-(déterm. formé par la couronne ordi-
naire du dieu)-z!-Lm »dit par Nofr-tum«. Les repré-
sentations du dieu sans couronne n’étant pas communes
(v. Lanzone, Dizionario di mitologia egizia, pl. 147,
3), un petit trou qui se trouve au sommet de la tête
a servi probablement à l’application de cet attribut
fait séparément.
Bast et Sekhet.
1212 CA. La déesse, à tête de chat ou de lion,
est figurée debout, la main droite abaissée et tenant
un sceptre de la main gauche. Attendu la conservation
imparfaite, les détails de la représentation sont
d’ailleurs méconnaissables. — Cinq petites statuettes
(H 0.02 — 0.042) d’exécution sommaire, et fragments
(tête et partie supérieure du corps) de trois statuettes
qui ont été un peu plus grandes.
*1213 CA. Statuette, représentant la déesse
léontocéphale debout, vêtue d’un habit qui descend
jusqu’aux pieds, les mains abaissées. H 0.046. Elle
ne porte pas de couronne. Une petite figurine incom-
plète, trouvée dans un tombeau à puits de Corneto,
paraît reproduire le même type, v. G. Ghirardini,
La necropoli antichissima di Corneto-Tarquinia (= NS,
aprile 1882), pl. 13 bis, fig. 10. La partie supérieure
d’une statuette pareille, trouvée en Syrie, est au
Musée du Louvre.
Ptah
est représenté par deux petites figurines du type
ordinaire: momiforme, tenant devant lui le sceptre
à tête de chacal. Une statuette pareille provient d’un
tombeau de Vetulonia, v. Falchi, Vetulonia, pl. 8,
n° 1 ; une autre, découverte en Syrie, est au Musée du
Louvre.
1214 CA. Partie supérieure (jusqu’au bas du
ventre) d’une petite statuette d’exécution sommaire,
adossée à un pilastre qui porte l’ébauche d’une inscrip-
tion illisible. H 0.033.
1215. Torse d’une figurine pareille, plus petite.
H 0.025.
Ptah-Sokar-Osiris.
Le dieu est figuré en nain enfantin, à la tête grosse
et aux jambes recroquevillées. Il appuie les mains aux
hanches ou au bas du ventre. Les détails et les
accessoires de la représentation sont d’ailleurs assez
Fig. 50. Figurine de Ptah-Sokar-Osiris. Musée de Berlin, i : i.
variés; nous en énumérons ceux que l’on trouve le
plus souvent : deux crocodiles (sur lesquels il pose les
pieds), un scarabée (placé sur le sommet de sa tête),
deux faucons (perchés sur les épaules), deux serpents
(qu’il tient dans ses mains ou qui sortent de sa bouche).
Quelquefois il porte un grand pectoral; il tient souvent
une plume dans chaque main. Une déesse ailée, Isis
ou Bast, lui est quelquefois adossée; on trouve encore
le dieu flanqué d’Isis et de Nephthys. Pour des
exemples de ces particularités, v. British Muséum,
3. and 4. Egyptian rooms (1904), p. 135; Ohnefalsch-
Richter, Kypros, pl. 96, n° 9; Burlington fine arts
club (1895), p. 24—25, nos 64—69; Lanzone, Dizi-
onario di mitologia egizia (1881), p. 243 sq. (le nom
Ptah-Sokar-Osiris se lit p. 255, pl. 98, fig. 1). Deux
spécimens, trouvés à Vulci et conservés dans l’Anti-
quarium de Munich, attestent l’appréciation de ces
figurines, étant enchâssés en or et munis d’un oeillet
de suspension de la même matière, v. Micali, Monu-
menti (1832), pl. 46, nos 1—4, cf. nos 9—10 (Storia
degli antichi popoli italiani, III, p. 73 sQ-)j Monte-
lius, Italie, II, pl. 262, n° 2; Kunstmuseets Aarsskrift
-ityLJ, p. 146 (fig.). La fig. 50 ci-dessus représente une