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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 22.1908

DOI issue:
[Mitteilungen - Mémoires]
DOI article:
Ingold, Augustin Marie Pierre: Fragment de l'amorial de luck: les Ingold
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.24954#0236

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— 222 —

Gutli noch Blut, verendeu wolle, od. ausztretten. Sie sollen dem
Bischoff von Straszb. 8000 gulden p. rest einer mehreren Schuld
schuldig sein gevveszen. Dessvveg auch d. Bischoff gedachten,
Philips Ingold sein Schldsslein zu Bishem1 2 allhier mit gewôrter
Ilandt eingenomen den 18 julij 1573. aile gemach undt trôg
erôffnet. undt vvasz darin inventirt. Auch der Ingoldischen aile
ihre gefall so sie in dem Bistumh gehaht arrestirt. Esz hait
aber die Statt Straszb. hey dem Bischoff fur den Ingold inter-
cedirt. Wie wohl vergâhlich deszwegen die Statt dasz Schlôss-
lein mit gewalt wider umb eingenomen 24 august. 1573 undt
dem Ingolden restituirt.*

1. «Am Berg uuweit von Rosheim.» Schnkeuans, Strassburgische Gescliichten, p. 79.
C’est le Bischenberg où se trouve aujourd’hui un couvent de Rédemptoristes.

2. Sur toute cette histoire voir l’ouvrage de Schneegans cité plus haut.

Piton (Strasbourg illustré, 1, p. 203) la raconte ainsi: «Les Ingold, qui avaient un
grand commerce d’étoffes et de soieries, firent faillite en 1575, et un des leurs fut
incarcéré et mourut en prison. A l'actif de leur fortune figurait le château de Rosheim
et au passif une somme de 10 000 florins due à l’évêque Jean de Manderscheid. Le
prélat, pour se mettre à couvert de sa créance, s’empara de suite de ce château,
mais le sénat ne voulut pas admettre cette prétention de se faire ainsi justice soi-
même. L’ammeistre Cari Lorcber fit partir dans la nuit du 24 août un corps de
400 hommes avec 80 chevaux et 6 pièces d’artillerie, qui s’emparèrent sans peine
du château à la pointe du jour, y mirent garnison au nom de la ville de Strasbourg
et revinrent le soir de leur expédition, ramenant comme prisonnier le nouveau
châtelain qui fut logé sur parole d’honneur à l’auberge du Cerf. Le château fut vendu
au nom des nombreux créanciers avec lesquels l’évêque entra en partage pour le
montant de sa créance.»
 
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