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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 22.1908

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Fundberichte und kleinere Mitteilungen
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Rabavoie, O.: Petite notice archéologique sur l'église de Fouday (Ban de la Roche)
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https://doi.org/10.11588/diglit.24954#0397

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Petite notice archéologique sur l’église de Fouday
(Ban de la Roche).

Le clocher de l’église de Fouday est une tour carrée, percée à sa
partie supérieure d’ouvertures géminées en plein cintre et à sa partie
inférieure d’ouvertures également cintrées et s’évasant à l’intérieur,
mais dont l’une a été agrandie et a reçu une forme ogivale à l’exté-
rieur. Cette tour paraît remonter au douzième siècle, étant du style
roman secondaire ou de transition, tandis que la nef a été rebâtie en
1777 aux frais du patron de l’église, le baron Jean de Dietrich,
seigneur du Ban de la Roche, ainsi qu’en témoigne un tableau commé-
moratif de l’inauguration placé au pied de la chaire.1

La partie inférieure de la tour formait le chœur de l’ancienne église
dédiée à Jean-Baptiste dont le chef en effigie était l’objet d’une
vénération particulière. Ce chœur a trois petites fenêtres, et un arc
triomphal gothique, reposant sur deux piliers très bas, encadre l’entrée.
Les arcs-doubleaux de la voûte en plein cintre s’appuient sur quatre
petites colonnes sans chapiteaux. Ce lieu devait être le chœur ou
abside, puisqu’on y voit une crédence et une piscine d’un côté et un
reconditoire de l’autre. B y a en effet sur l’appui de la fenêtre du
côté droit une cuvette taillée dans la pierre avec un trou au milieu,
et tout près de cette fenêtre une pierre en saillie à la portée de la
main; ensuite il y a, dans le mur du fond à gauche, une ouverture
carrée d’un demi-mètre, qui traverse le mur de part en part et
qui est fermée à l’extérieur et à l’intérieur: à l’extérieur, par une
pierre de taille, dont le centre est percé à jour en forme de rosace
et muni de deux barres de fer en sauton; et à l’intérieur du chœur,
par une porte en fer battu, bien ouvragé, avec verrou à serrure,
laquelle est adaptée à une grande pierre sculptée avec colonneües
torses et frontispice dans le style flamboyant et par conséquent encas-
trée dans le mur au quinzième siècle seulement. Cette ouverture pra-
tiquée dans la muraille était ce qu’on appelait en latin le depositorium,
scicrarium, armarium, reconclitorium, en allemand Scieramenthâuschen.

1. En haut de la chaire, près de l’appui, se trouve le sablier d’Oherlin.

B. XXII. — (Md
 
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