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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 22.1908

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[Sitzungs-Berichte - Procès-Verbaux]
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Generalversammlung vom 24. Juli 1902 / Assemblée générale du 24 juillet 1902
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https://doi.org/10.11588/diglit.24954#0277

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Jahren hinzugetreten. Vor allem ist auf das alteste
Sttick romanischer Bildhauerarbeit ausStrassburg
(ein Verktindigungsrelief), auf nnter der Tünche
erhaltene Bilder undDekorationsmotiveanDecken
und Fassaden hinzuweisen. Trulien, Taufsteine,
Tongegenstânde, Fliessen, Ofenkacbeln mit eiuer
Fülle reizvoller Motive, haben unser Muséum in
den letzten Jahren bereicbert.

Der alte Bestand ftlhrt uns bis in die altchristl.
Zeit zurück, deren wertvollster Zeuge das kostbare
Glas mit der Darstellung des Moses bildet, das ein
intéressantes Seitenstück in der Fibel mit dem
Bilde des h. Salomo besitzt, die auf den Osten und
den regen Verkehr zwischen dem Morgenlande
und unserer Heimat hinweist.

Der Ziegelstempel mit der Inschrift Arbogastus
Ep. fecit ist zwar verscliwunden, dafür beweist
aber nocb der Stempel mit dem Monogramm
Christi, dass die Kirche hier die Erbschaft der
alten rümischen Kultur übernommen halte.

Über die Grenzen des christi. Àltertums hinaus
in das frühe Mittelalter führen uns die Steinsârge
von Bergliolz, namentlich der dritte, mit dem
merkwürdigen Crucifixrelief. Dem spatern Mittel-
alter, bezw. dem 13. Jahrliundert, gehhren die
Sarkophage der St. Andreaskapelle, über die sicli
intéressante Conjekturen machen lassen; dem
14. Jabrhundert die plastischen Bruchstücke aus
der Jung St. Pelerkirche, die durch ihre noch
erhaltenen colorierten Teile an die Farbenfreu-
digkeit jener Zeit erinnern.

Ein intéressantes Kulturbild erüffnet uns der
bei dem Baue der IlOheren Madchenschule ent-
deckte Grabstein des «Erbauers der Curie der
Antoniten» in der Regenbogengasse, des ersten
Prüceptors von Isenheim.

An die Reste aus dem 16. Jahrliundert, wie sie
uns die beiden abgebrochenen Curien bei St. Tho-
mas boten, wurde bereits erinnert.

Der Redner scliloss mit einem warmen Appel
an die Milglieder der Gesellschaft, es mogen aile
Krâfte sich regen, auf dass unserm Muséum
reichlicher Zuwachs aus den noch allenthalben
vorhandenen, in ilirer Existenz aber so vielfach

tion des curies du Rômer et du Hahnekrot, des
travaux de canalisation sont venus enrichir notre
musée depuis quelques années. Il rappelle no-
tamment la plus ancienne sculpture romane
trouvée jusqu’ici à Strasbourg, représentant l’An-
nonciation, des peintures trouvées sous la cré-
pissure, des décorations de plafonds et de façades.
Citons aussi parmi les autres objets dont le musée
s’est enrichi, des fonts baptismaux en pierre, des
bahuts, des terres cuites, des carreaux peints, des
carreaux de poêles d’une charmante décoration.

Les parties plus anciennes de notre musée nous
font remonter jusqu’à la première époque de Père
chrétienne, tel le gobelet en verre avec l’image
de Moïse et son pendant la fibule avec celle de
Salomon, qui nous rappelle qu’il a dû exister de
fréquentes relations entre notre pays et l’Orient.

La brique portant le sceau et l’inscription de
l’évêque Arbogaste a disparu; mais nous possé-
dons encore un autre sceau avec le monogramme
du Christ, qui nous démontre que l’Église a été
dans nos contrées l’héritière de la civilisation
romaine.

Le moyen-âge primitif est représenté par les
sarcophages en pierre de Bergholz, dont le
troisième surtout est remarquable par la repré-
sentation du Christ en croix, le 13e siècle par les
sarcophages de la chapelle Saint-André, qui don-
nent lieu à d’intéressantes conjectures, le 14e par
les débris de sculpture provenant de Saint-Pierre-
le-Jeune et qui portent encore en partie les traces
de la prédilection de cette époque, pour la poly-
chromie monumentale.

La pierre tombale consacrée au Religieux du
couvent d’Isenheim, «qui construisit la curie des
Antonites» dans la rue de l’Arc-en-Ciel et qui a
été récemment retrouvée, est intéressante sous
plus d’un rapport.

Enfin les restes provenant de la démolition des
deux curies près de Saint-Thomas représentent
le 16e siècle.

L’orateur termine par un chaleureux appel au
zèle et à la bonne volonté de nos membres, les
encourageant à travailler de concert à la conser-
vation des débris épars de nos monuments chré-
tiens, que menace trop souvent une complète
 
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