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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1912

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Rapport de M. Pierre Marcel, secrétaire, sur l'état des travaux de la Société
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https://doi.org/10.11588/diglit.18478#0167

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sible de l’histoire de l’art français n’a pas été le seul béné-
fice de ces séances; nous avons appris aussi à nous y
mieux connaître. Nous étions dispersés; nous avions
sans doute de l’estime les uns pour les autres, mais cette
estime tenait surtout au prix que nous attachions aux tra-
vaux de nos confrères, un peu aussi à notre bienveillance
naturelle : nous n’avions pas entre nous de ces rapports
constants dont naît le travail fécond. Sauf ceux d’entre
nous qui ont passé par la Faculté des lettres et qui,
depuis de longues années, se sont groupés autour de l’en-
seignement magistral de M. Lemonnier, nous ignorions
nos aînés. Il n’en est plus ainsi : nous avons appris à les
connaître, à les respecter, à les aimer. Nous avons tiré de
leurs leçons de grands enseignements et nous leur devons
toute notre reconnaissance pour la bienveillance indul-
gente que depuis cinq années maintenant ils témoignent
aux jeunes gens qui apportent ici le résultat de leurs
recherches.

Ces séances nous ont fourni la partie essentielle du
texte de nos Bulletins. Si vous voulez connaître la me-
sure croissante de notre activité, vous remarquerez que le
Bulletin de 1907 avait 138 pages et que celui de 1911 en
compte 464. Nous voyons poindre avec un peu d’effroi le
temps où cette publication formera deux volumes chaque
année. Si nous marquons quelque terreur de cet instant,
ce n’est pas que nous redoutions le surcroît de travail que
nous apportera ce surcroît de copie; mais les notes de
l’imprimeur grossiront en proportion, et nous craignons
les foudres de notre vigilant trésorier.

Cinq volumes d'Archives aussi sur les sujets les plus
variés, composés d’ensembles, comme celui de 1909, sur
La Commission du Muséum et la création du Musée du
Louvre, que nous devons à MM. Tuetey et Jean Guiffrey,
comme celui de 1911, composé des Lettres de Poussin,
dont M. Jouanny achève l’impression et l’annotation pour
nous, ou formés de documents isolés, complètent pen-
dant ce temps notre travail régulier et continu. Mais
nous ne nous en sommes pas tenus là. Nous avons ter-
miné la publication de la Correspondance des Directeurs de
l’Académie de France à Rome, entrepris celle des Procès-
 
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