DOI Heft:
Rapport de M. Pierre Marcel, secrétaire, sur l'état des travaux de la Société
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18478#0168
verbaux de l’Académie d’architecture, publié la Table des
procès-verbaux de l’Académie de peinture, celle aussi (du
moins elle va paraître) des Directeurs de VAcadémie de
France à Rome. Sous nos auspices, M. Écorcheville a
publié trois volumes déjà de son Catalogue de la musique
ancienne de la Bibliothèque nationale; M. Lespinasse va
publier sur L’Art français en Suède une série d’études
qui apporteront une importante contribution à l’histoire
de l’influence de l’art français à l’étranger. Enfin, nous
avons vu paraître les premiers fascicules de cette publi-
cation tant attendue et dont l’apparition tant retardée
commençait à paraître chimérique : les Dessins de la col-
lection Gaignières, dont les livraisons se succèdent avec
une rapidité et une exactitude qui nous font oublier la
lenteur de la mise en train.
Ce n’est pas, je vous le répète, par vanité que nous rap-
pelons l’œuvre de la Société depuis sa réorganisation,
mais il faut bien qu’on sache que notre activité n’a pas
été stérile et que la collaboration de tous les membres de
notre groupement n’a pas de louable que son désintéres-
sement, mais aussi la besogne accomplie.
En 1911, nous avons bien rempli notre tâche et les lec-
tures de nos séances ont été nourries. Nous devons cepen-
dant faire une remarque à ce sujet. C’est à peine si quinze
de nos collègues ont pris la parole. C’est trop peu. J’en
connais beaucoup parmi les autres qui ont des tra-
vaux importants à nous communiquer, qui nous les don-
neraient volontiers, mais qui n’osent pas. Ils redoutent de
parler en public. Nous les supplions de surmonter cette
timidité. Ils parleront sans peine puisqu’ils auront quelque
chose à dire. Et puis, parler ici, c’est parler en famille,
ce n’est pas parler en public. En nous apportant leur
concours, ces collègues soulageront nos amis qui veulent
bien, quand l’ordre du jour de nos séances est insuffi-
sant, nous aider, avec une inlassable bienveillance, à le
compléter, et ils donneront à nos réunions une variété
nouvelle. Notre Bulletin, où vous retrouverez toutes
les communications de l’année, contient aussi des « Notes
et Documents » en plus grand nombre que jamais.
Nous sentons de plus en plus la nécessité de publier
procès-verbaux de l’Académie de peinture, celle aussi (du
moins elle va paraître) des Directeurs de VAcadémie de
France à Rome. Sous nos auspices, M. Écorcheville a
publié trois volumes déjà de son Catalogue de la musique
ancienne de la Bibliothèque nationale; M. Lespinasse va
publier sur L’Art français en Suède une série d’études
qui apporteront une importante contribution à l’histoire
de l’influence de l’art français à l’étranger. Enfin, nous
avons vu paraître les premiers fascicules de cette publi-
cation tant attendue et dont l’apparition tant retardée
commençait à paraître chimérique : les Dessins de la col-
lection Gaignières, dont les livraisons se succèdent avec
une rapidité et une exactitude qui nous font oublier la
lenteur de la mise en train.
Ce n’est pas, je vous le répète, par vanité que nous rap-
pelons l’œuvre de la Société depuis sa réorganisation,
mais il faut bien qu’on sache que notre activité n’a pas
été stérile et que la collaboration de tous les membres de
notre groupement n’a pas de louable que son désintéres-
sement, mais aussi la besogne accomplie.
En 1911, nous avons bien rempli notre tâche et les lec-
tures de nos séances ont été nourries. Nous devons cepen-
dant faire une remarque à ce sujet. C’est à peine si quinze
de nos collègues ont pris la parole. C’est trop peu. J’en
connais beaucoup parmi les autres qui ont des tra-
vaux importants à nous communiquer, qui nous les don-
neraient volontiers, mais qui n’osent pas. Ils redoutent de
parler en public. Nous les supplions de surmonter cette
timidité. Ils parleront sans peine puisqu’ils auront quelque
chose à dire. Et puis, parler ici, c’est parler en famille,
ce n’est pas parler en public. En nous apportant leur
concours, ces collègues soulageront nos amis qui veulent
bien, quand l’ordre du jour de nos séances est insuffi-
sant, nous aider, avec une inlassable bienveillance, à le
compléter, et ils donneront à nos réunions une variété
nouvelle. Notre Bulletin, où vous retrouverez toutes
les communications de l’année, contient aussi des « Notes
et Documents » en plus grand nombre que jamais.
Nous sentons de plus en plus la nécessité de publier