DOI Heft:
Rapport de M. Pierre Marcel, secrétaire, sur l'état des travaux de la Société
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18478#0169
dans nos Archives des ensembles importants et de con-
server les petites pièces pour le Bulletin. De plus,
nous voyons aveç plaisir s’accroître le nombre de ces
séries de documents reliées par un commentaire et
par des analyses de pièces moins importantes que nous
avons commencé à publier il y a quelques années.
Les articles de M. Lespinasse sur U art français et la
Suède, ceux de M. Vauthier sur Le Paris de la Révo-
lution et de l’Empire, que nous allons publier, sont de
très bons modèles du genre, et nous faisons appel à ceux
d’entre vous qui peuvent nous apporter de semblables
études. Quant à notre illustration, elle se compose de dix
planches. C’est elle surtout qui nous préoccupe. Quand
on songe qu’à part quelques planches au trait dans les
Procès-verbaux de l’Académie d’architecture, nous ne don-
nons pas d’autres illustrations dans l’année que celles du
Bulletin, dix planches, c’est peu. Ce n’est du reste pas
notre faute si nous n’en donnons pas davantage. Les
illustrations coûtent cher et nos ressources malheureu-
sement ne sont pas illimitées. En 1912, nous allons faire
un grand effort pour développer notre illustration. Je
peux vous annoncer dès maintenant que le premier
fascicule de notre Bulletin de 1912, qui va prochaine-
ment paraître, contiendra à lui seul neuf planches, c’est-
à-dire presque autant que les quatre fascicules de 1911
ensemble.
Nous sommes un peu en retard pour la publication de
nos Archives de 1911. Vous ne recevrez le volume de la
Correspondance de Poussin que dans quelques jours. Nous
nous efforçons d’être aussi exacts que possible dans nos
publications. C’est l’importance même du volume qui
nous a retardé cette fois. Il aura près de 55o pages.
Aucun de nos volumes A Archives n’a été attendu avec
cette impatience. La Correspondance de Poussin est
essentielle pour l’histoire de l’art français au xvne siècle,
essentielle aussi pour l’étude d’un de nos plus grands
maîtres. On ne la connaissait jusqu’à présent que par
l’édition de Quatremère de Quincy quand on n’avait pas
le temps de se reporter aux textes, et Quatremère l’avait
mutilée au point de la défigurer entièrement. Il avait
1912 11
server les petites pièces pour le Bulletin. De plus,
nous voyons aveç plaisir s’accroître le nombre de ces
séries de documents reliées par un commentaire et
par des analyses de pièces moins importantes que nous
avons commencé à publier il y a quelques années.
Les articles de M. Lespinasse sur U art français et la
Suède, ceux de M. Vauthier sur Le Paris de la Révo-
lution et de l’Empire, que nous allons publier, sont de
très bons modèles du genre, et nous faisons appel à ceux
d’entre vous qui peuvent nous apporter de semblables
études. Quant à notre illustration, elle se compose de dix
planches. C’est elle surtout qui nous préoccupe. Quand
on songe qu’à part quelques planches au trait dans les
Procès-verbaux de l’Académie d’architecture, nous ne don-
nons pas d’autres illustrations dans l’année que celles du
Bulletin, dix planches, c’est peu. Ce n’est du reste pas
notre faute si nous n’en donnons pas davantage. Les
illustrations coûtent cher et nos ressources malheureu-
sement ne sont pas illimitées. En 1912, nous allons faire
un grand effort pour développer notre illustration. Je
peux vous annoncer dès maintenant que le premier
fascicule de notre Bulletin de 1912, qui va prochaine-
ment paraître, contiendra à lui seul neuf planches, c’est-
à-dire presque autant que les quatre fascicules de 1911
ensemble.
Nous sommes un peu en retard pour la publication de
nos Archives de 1911. Vous ne recevrez le volume de la
Correspondance de Poussin que dans quelques jours. Nous
nous efforçons d’être aussi exacts que possible dans nos
publications. C’est l’importance même du volume qui
nous a retardé cette fois. Il aura près de 55o pages.
Aucun de nos volumes A Archives n’a été attendu avec
cette impatience. La Correspondance de Poussin est
essentielle pour l’histoire de l’art français au xvne siècle,
essentielle aussi pour l’étude d’un de nos plus grands
maîtres. On ne la connaissait jusqu’à présent que par
l’édition de Quatremère de Quincy quand on n’avait pas
le temps de se reporter aux textes, et Quatremère l’avait
mutilée au point de la défigurer entièrement. Il avait
1912 11