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NOTES ET DOCUMENTS.
AUTOUR
DU PARIS DE LA RÉVOLUTION
ET DE L’EMPIRE.
(Archives nationai.es, Cabinet des Estampes,
Bibliothèque de la Ville de Paris, Musée Carnavalet.)
I.
La tour Saint-Jacques et l’architecte Giraud.
Après la mise en vigueur de la Constitution civile
du clergé, la paroisse de Saint-Jacques-de-la-Bou-
cherie fut supprimée. L’église, devenue propriété
nationale, fut mise en vente le 11 thermidor an V à
la criée de l’hôtel d’Uzès, et adjugée pour la somme
de 411,200 francs, ce qui, en numéraire, représentait
69,904 francs, à J.-B. Lefranc, entrepreneur de bâti-
ments, qui, quelques jours après, fit une déclaration
de command au profit des citoyens Amavet et Zino,
négociants, domiciliés rue de la Loi. On se mit
presque aussitôt à démolir l’édifice, et la tour elle-
même ne tarda pas à être menacée de destruction1.
1. La tour « est de pierre dure de hault ban par en bas et
cliquartz, et tout le reste est de Trossi, le tout fort bien con-
servé ». Ces lignes sont empruntées à un précieux recueil que
M. H. Lemonnier vient de publier : Les procès-verbaux de
VAcadémie royale d’architecture. La tour date des premières
années du xvie siècle. Quant à l’église, on en trouve des vues
au Musée Carnavalet.
NOTES ET DOCUMENTS.
AUTOUR
DU PARIS DE LA RÉVOLUTION
ET DE L’EMPIRE.
(Archives nationai.es, Cabinet des Estampes,
Bibliothèque de la Ville de Paris, Musée Carnavalet.)
I.
La tour Saint-Jacques et l’architecte Giraud.
Après la mise en vigueur de la Constitution civile
du clergé, la paroisse de Saint-Jacques-de-la-Bou-
cherie fut supprimée. L’église, devenue propriété
nationale, fut mise en vente le 11 thermidor an V à
la criée de l’hôtel d’Uzès, et adjugée pour la somme
de 411,200 francs, ce qui, en numéraire, représentait
69,904 francs, à J.-B. Lefranc, entrepreneur de bâti-
ments, qui, quelques jours après, fit une déclaration
de command au profit des citoyens Amavet et Zino,
négociants, domiciliés rue de la Loi. On se mit
presque aussitôt à démolir l’édifice, et la tour elle-
même ne tarda pas à être menacée de destruction1.
1. La tour « est de pierre dure de hault ban par en bas et
cliquartz, et tout le reste est de Trossi, le tout fort bien con-
servé ». Ces lignes sont empruntées à un précieux recueil que
M. H. Lemonnier vient de publier : Les procès-verbaux de
VAcadémie royale d’architecture. La tour date des premières
années du xvie siècle. Quant à l’église, on en trouve des vues
au Musée Carnavalet.