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0.5
1 cm
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N° 3L> 1901 BUREAUX : 8, RUE FAVART (2e Arr.) 5 Octobre.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
paraissant ls SAMEDI MATIN
Les abonnés à une année- entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gïatuittnunt
la Chronique des Arts et de la Curiosité.
ï.iRIS ET DÉPARTEMENTS :
Un an. .........12 fr. | Six mois . „......8 fî,
PROPOS DU JOUR
'l est, à Paris, une place heureuse
que limitent deux monuments
illustres l'un et l'autre par leurs
souvenirs et par leur beauté.
C'est la place du Louvre, où la colonnade
de Perrault s'élève en face de l'anticpuc église
Saint-Germain-l'Auxorrois. Tandis que la
colonnade se développe librement dans l'es-
pace et dans la lumière, et que son isole-
ment fait valoir la simple harmonie de ses
lignes, la vieille église, au contraire, a be-
soin d'un pou de mystère et d'ombre et les
arbres qui l'environnent lui font une heu-
reuse et paisible retraite. Mais voici que
l'envahissement des contemporains a pro-
fané la place tranquille : uno station de
lourds tramways s'y est établie et des fiacres
disgracieux l'avoisinent on troupe. Près de
l'église, c'est pis encore : des kiosques de
toutes formes et de toutes dimensions sont
logés parmi les arbres, masquant le porche
sans respect ; la voirie même n'a point
voulu d'autre lieu pour installer un dépôt
encombrant, et c'est ainsi que la place du
Louvre est défigurée.
Il y a là uno marque de l'insouciance mu-
nicipale d'autant plus grave qu'elle serait
plus facile à éviter. Souvent les protesta-
tions qui se font entendre contre le vanda-
lisme réclament de ceux à qui elles s'adres-
sent une intervention énergique ; elles exi-
gent des initiatives parfois difficiles, une
dépense d'activité personnelle; elles soulè-
vent, en certains cas, de délicats prob.èmes
à l'égard des exigences de la vie moderne et
des droits supérieurs de la beauté. Dans ces
circonstances même, on signale avec une
légitime insistance les devoirs de ceux à qui
revient la charge de nos monuments publics.
A plus forte raison, on ne peut constater
sans se pla'^-
laisscr dép E_
était beau = m
nonchalant =—
lité et de la E_
demandait = cm
heureux lia EE—1-
diliffents de E
formée ;t se — 1- c
der intacte, ir-1 o>
à temps, il =_
paraître toE o
chose à l'ap =—
(3
05
—p O
h 2
*** Le 15 =_ +-*
lan (Aude) i— C g
entreprit le iEL±r r\ g
Lys.
Le 22 sept!
chy (Seine-ll
ancien mairi^
ches (Nord)(1)
fonda'-
rières.
Le 26 septj
tes les mc= t y
Chassaignac = OQ
au sculpteui=-
Le Bourg, ^ ^~
Le29seph= ^
(Jura) un i=- O
statuaire Da= ^ —-
ment à Pai= O
fondateur d = m ^_ a>
O
CD
O
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
paraissant ls SAMEDI MATIN
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la Chronique des Arts et de la Curiosité.
ï.iRIS ET DÉPARTEMENTS :
Un an. .........12 fr. | Six mois . „......8 fî,
PROPOS DU JOUR
'l est, à Paris, une place heureuse
que limitent deux monuments
illustres l'un et l'autre par leurs
souvenirs et par leur beauté.
C'est la place du Louvre, où la colonnade
de Perrault s'élève en face de l'anticpuc église
Saint-Germain-l'Auxorrois. Tandis que la
colonnade se développe librement dans l'es-
pace et dans la lumière, et que son isole-
ment fait valoir la simple harmonie de ses
lignes, la vieille église, au contraire, a be-
soin d'un pou de mystère et d'ombre et les
arbres qui l'environnent lui font une heu-
reuse et paisible retraite. Mais voici que
l'envahissement des contemporains a pro-
fané la place tranquille : uno station de
lourds tramways s'y est établie et des fiacres
disgracieux l'avoisinent on troupe. Près de
l'église, c'est pis encore : des kiosques de
toutes formes et de toutes dimensions sont
logés parmi les arbres, masquant le porche
sans respect ; la voirie même n'a point
voulu d'autre lieu pour installer un dépôt
encombrant, et c'est ainsi que la place du
Louvre est défigurée.
Il y a là uno marque de l'insouciance mu-
nicipale d'autant plus grave qu'elle serait
plus facile à éviter. Souvent les protesta-
tions qui se font entendre contre le vanda-
lisme réclament de ceux à qui elles s'adres-
sent une intervention énergique ; elles exi-
gent des initiatives parfois difficiles, une
dépense d'activité personnelle; elles soulè-
vent, en certains cas, de délicats prob.èmes
à l'égard des exigences de la vie moderne et
des droits supérieurs de la beauté. Dans ces
circonstances même, on signale avec une
légitime insistance les devoirs de ceux à qui
revient la charge de nos monuments publics.
A plus forte raison, on ne peut constater
sans se pla'^-
laisscr dép E_
était beau = m
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lité et de la E_
demandait = cm
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*** Le 15 =_ +-*
lan (Aude) i— C g
entreprit le iEL±r r\ g
Lys.
Le 22 sept!
chy (Seine-ll
ancien mairi^
ches (Nord)(1)
fonda'-
rières.
Le 26 septj
tes les mc= t y
Chassaignac = OQ
au sculpteui=-
Le Bourg, ^ ^~
Le29seph= ^
(Jura) un i=- O
statuaire Da= ^ —-
ment à Pai= O
fondateur d = m ^_ a>
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