NOTES
SUH LA CARICATURE DANS L’ANTIQUITÉ1
IV.
LA.TELIER du peintre.
Un dessin et un commentaire ont été
donnés, dans les études précédentes, de
cette fresque comique2, celle de toutes jus-
qu’ici qui fait pénétrer le plus profondé-
ment dans la vie privée des anciens.
Mazois, qui avait faittlessiner cette peinture
dans son livre sur Pompéi, disait qu’à l’épo-
que où il put la voir, vers 1800, la fresque
était déjà fort dégradé® et que bientôt les
premières pluies la ruinèrent tout à fait. On
perdit un monument intéressant de la pa-
rodie antique, le plus clair, celui qui initiait directement aux mœurs
intimes d’un peuple.
Ici il ne s’agit pas de dieux ni de déesses, non plus d’empereurs ou
de personnages chargés de hautes fonctions. Un artiste est représenté
dans son atelier, peignant un bourgeois de son temps ; autour de lui se
Pour le premier article, voir : t. XVI, p. Si.
2. Voir Gazelle des Beaux-Arts, I Xll, p. 46.