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GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
« La forme plastique et grotesque, ajoute l’érudit à propos de cette
ligure de potier, cache en réalité le dogme le plus antique de la religion
égyptienne. »
UN POTIER,
Fragment de la lampe de Pouzzoles.
M. Renan, parlant des symbolisations des monuments de l’Égypte,
disait :
« Jamais l’homme en possession d’une idée claire ne s’est amusé à la
revêtir de symboles : c’est le plus souvent à la suite de longues réflexions,
et par l’impossibilité où est l’esprit humain de se résigner à l’absurde,
qu’on cherche des idées sous ces vieilles images mystiques dont le sens
est perdu. » Ceci peut s’appliquer à la lampe de Pouzzoles.
Malgré mon respect pour l’érudition de M. Lenormant, je chercherai
un autre sens à la représentation comique de ce potier, et le système
qui guidait en dernier lieu le célèbre membre de l’Institut, me paraît
aujourd’hui combattu par son savant collaborateur dans le passage sui-
vant :
a On croit, dit M. de Witte1, que l’immense majorité des peintures qui
décorent les vases se rapportait aux mystères, et moins on savait de mys-
tères, moins les scènes figurées sur les vases se prêtaient à une explica-
tion facile, plus on s’attacha à cette idée, plus on donna un libre cours à
'I. De Witte, Collection Campana: les Vases peints. — Gazette des Beaux-Arts,
'I {-r décembre 1862.
GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
« La forme plastique et grotesque, ajoute l’érudit à propos de cette
ligure de potier, cache en réalité le dogme le plus antique de la religion
égyptienne. »
UN POTIER,
Fragment de la lampe de Pouzzoles.
M. Renan, parlant des symbolisations des monuments de l’Égypte,
disait :
« Jamais l’homme en possession d’une idée claire ne s’est amusé à la
revêtir de symboles : c’est le plus souvent à la suite de longues réflexions,
et par l’impossibilité où est l’esprit humain de se résigner à l’absurde,
qu’on cherche des idées sous ces vieilles images mystiques dont le sens
est perdu. » Ceci peut s’appliquer à la lampe de Pouzzoles.
Malgré mon respect pour l’érudition de M. Lenormant, je chercherai
un autre sens à la représentation comique de ce potier, et le système
qui guidait en dernier lieu le célèbre membre de l’Institut, me paraît
aujourd’hui combattu par son savant collaborateur dans le passage sui-
vant :
a On croit, dit M. de Witte1, que l’immense majorité des peintures qui
décorent les vases se rapportait aux mystères, et moins on savait de mys-
tères, moins les scènes figurées sur les vases se prêtaient à une explica-
tion facile, plus on s’attacha à cette idée, plus on donna un libre cours à
'I. De Witte, Collection Campana: les Vases peints. — Gazette des Beaux-Arts,
'I {-r décembre 1862.