LES MAYS DE NOTRE-DAME.
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mort en '1662. — Abraham Bosse a gravé ce tableau, et M. Georges Duplessis a décrit
cette estampe dans le catalogue d’Abraham Bosse, p. 7. — Envoyé au Musée de Stras-
bourg par le Musée de Paris en '1803.)
8e. — 1637. La conversion de saint Paul. (Par Laurent cle Lahire [voyez n° 6].
L’artiste a gravé lui-même son tableau à l’eau-forte, et Robert Dumesnil en a donné
la description dans son Peintre-Graveur français, t. I, p. 85. — Entré au Louvre le
25 frimaire an ii.)
9e. — 1638. Louis XIII, à genoux, offrant sa couronne à la sainte Vierge, donné par
le roi. (Peint par Philippe de Champagne, né à Bruxelles en 1602, mort à Paris le
12 août 1674, à Port-Roval [Paroisse Saint-Gervais]. — Cette toile, que Gault de Saint-
Germain signale comme perdue, dans le Guide des amateurs de tableaux, fut envoyée
par le Musée de Paris, en 1803, à celui de Caen ; n° 102 du catalogue.)
10e. — 1 638. Le baptême de l’eunuque do Candace. (Par Claude Vignon le Vieux,
né à Tours en 1594, mort à Paris, professeur de l’Académie de peinture, le 10 mai
1670; il a gravé lui-même à l’eau-forte son tableau [voyez Robert Dumesnil, t. VII,
p. 155, n° 22]. Cette toile, au dire de Mariette, « est une des meilleures du maître » .)
11e. — 1639. Corneille se prosternant devant saint Pierre. (Par Aubin Vouet. —
Voyez le n° 3 ci-dessus.)
12e. — 1640. Saint Pierre délivré de la prison où il avait été mis par Agrippa. (Par
Aubin Vouet, sus-nommé. — Ce tableau fut envoyé en 1803 par le Musée de Paris à
celui de Toulouse, n° 394 du catalogue.)
13e. — 1641. Décollation de saint Jacques dans Jérusalem. (Par Nicolas Prévost,
peintre et graveur de Paris, élève de Claude Vignon, et dont Robert Dumesnil,
t. III, p. 38, décrit une pièce traitée « d’une pointe savante, spirituelle et légère. » Ce
qui explique peu le silence que tous les biographes, à part l’abbé de Marolles, ont gardé
sur cet artiste, dont le Musée d’Orléans possède quelques ouvrages.)
14e. — 1642. Première prédication de saint Pierre dans la ville de Jérusalem. (Par
Charles Poerson père, de Metz, ancien membre de la maîtrise, reçu membre de l’Aca-
démie royale le 4 août 1651, mort le 5 mars 1667, âgé de 58 ans. — N° 226 du Cata-
logue des monuments français 1.)
15e. — 1643. Le crucifiement de saint Pierre. (Par Sébastien Bourdon, né à Mont-
pellier en 1616, mort à Paris le 8 mai 1671, (registre des protestants des Saints-Pères.)
— Au Louvre, n° 42 du catalogue. — Ce tableau a été gravé par Nicolas Tardieu ;
Tandon, t. I, pl. 13.)
16e. — 1644. Saint Paul et saint Barnabé déchirant leurs vêtements en détestant
l’idolâtrie des peuples de la ville de Lycaonie, qui voulaient leur faire des sacrifices à
cause d’un homme boiteux et perclus de ses membres dès sa naissance qu’ils avaient
1. Les tableaux que nous désignerons ainsi figurent dans le « Catalogue historique et chrono-
logique des peintures et tableaux réunis au Dépôt national des monuments français, par
Alexandre Lenoir, conservateur dudit dépôt, adressé au Comité d'instruction publique, le 11
vendémiaire an III. » Ce précieux document a été imprimé dans le Bulletin archéologique pu-
blié par le Comité historique des arts et monuments (IIIe yolume, 1845, p. 276 - 327).
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mort en '1662. — Abraham Bosse a gravé ce tableau, et M. Georges Duplessis a décrit
cette estampe dans le catalogue d’Abraham Bosse, p. 7. — Envoyé au Musée de Stras-
bourg par le Musée de Paris en '1803.)
8e. — 1637. La conversion de saint Paul. (Par Laurent cle Lahire [voyez n° 6].
L’artiste a gravé lui-même son tableau à l’eau-forte, et Robert Dumesnil en a donné
la description dans son Peintre-Graveur français, t. I, p. 85. — Entré au Louvre le
25 frimaire an ii.)
9e. — 1638. Louis XIII, à genoux, offrant sa couronne à la sainte Vierge, donné par
le roi. (Peint par Philippe de Champagne, né à Bruxelles en 1602, mort à Paris le
12 août 1674, à Port-Roval [Paroisse Saint-Gervais]. — Cette toile, que Gault de Saint-
Germain signale comme perdue, dans le Guide des amateurs de tableaux, fut envoyée
par le Musée de Paris, en 1803, à celui de Caen ; n° 102 du catalogue.)
10e. — 1 638. Le baptême de l’eunuque do Candace. (Par Claude Vignon le Vieux,
né à Tours en 1594, mort à Paris, professeur de l’Académie de peinture, le 10 mai
1670; il a gravé lui-même à l’eau-forte son tableau [voyez Robert Dumesnil, t. VII,
p. 155, n° 22]. Cette toile, au dire de Mariette, « est une des meilleures du maître » .)
11e. — 1639. Corneille se prosternant devant saint Pierre. (Par Aubin Vouet. —
Voyez le n° 3 ci-dessus.)
12e. — 1640. Saint Pierre délivré de la prison où il avait été mis par Agrippa. (Par
Aubin Vouet, sus-nommé. — Ce tableau fut envoyé en 1803 par le Musée de Paris à
celui de Toulouse, n° 394 du catalogue.)
13e. — 1641. Décollation de saint Jacques dans Jérusalem. (Par Nicolas Prévost,
peintre et graveur de Paris, élève de Claude Vignon, et dont Robert Dumesnil,
t. III, p. 38, décrit une pièce traitée « d’une pointe savante, spirituelle et légère. » Ce
qui explique peu le silence que tous les biographes, à part l’abbé de Marolles, ont gardé
sur cet artiste, dont le Musée d’Orléans possède quelques ouvrages.)
14e. — 1642. Première prédication de saint Pierre dans la ville de Jérusalem. (Par
Charles Poerson père, de Metz, ancien membre de la maîtrise, reçu membre de l’Aca-
démie royale le 4 août 1651, mort le 5 mars 1667, âgé de 58 ans. — N° 226 du Cata-
logue des monuments français 1.)
15e. — 1643. Le crucifiement de saint Pierre. (Par Sébastien Bourdon, né à Mont-
pellier en 1616, mort à Paris le 8 mai 1671, (registre des protestants des Saints-Pères.)
— Au Louvre, n° 42 du catalogue. — Ce tableau a été gravé par Nicolas Tardieu ;
Tandon, t. I, pl. 13.)
16e. — 1644. Saint Paul et saint Barnabé déchirant leurs vêtements en détestant
l’idolâtrie des peuples de la ville de Lycaonie, qui voulaient leur faire des sacrifices à
cause d’un homme boiteux et perclus de ses membres dès sa naissance qu’ils avaient
1. Les tableaux que nous désignerons ainsi figurent dans le « Catalogue historique et chrono-
logique des peintures et tableaux réunis au Dépôt national des monuments français, par
Alexandre Lenoir, conservateur dudit dépôt, adressé au Comité d'instruction publique, le 11
vendémiaire an III. » Ce précieux document a été imprimé dans le Bulletin archéologique pu-
blié par le Comité historique des arts et monuments (IIIe yolume, 1845, p. 276 - 327).