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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 1.1869

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Nr. 3
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Delaborde, Henri: Notice sur deux estampes de 1406 et sur les commencements de la gravure en criblé
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https://doi.org/10.11588/diglit.21404#0256

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NOTICE SU K DEUX ESTAMPES DE 14 06.

2 ftl

cédait en homme qui, ne travaillant pas pour les regards d’autrui, ne
prend ni le temps ni la peine de s’expliquer à lui-même des mystères
dont il a la clef, ou de réparer fort soigneusement des inadvertances
incapables en réalité de rien compromettre à ses yeux.

Quoi qu’il en soit, de deux choses l’une : ou il faut ne tenir aucun
compte de ces inadvertances, accepter sans contrôle la première ligne
comme base du calcul et, en opérant ainsi, arriver à reconnaître que,
dans le calendrier dont il s’agit, la concordance du nombre d’or et du
cycle solaire est propre à l’an 1349, date évidemment démentie par les
caractères de l’écriture et par la nature de plusieurs des textes repro-
duits; ou bien il faut corriger l’erreur résultant de la manière dont cette
première ligne est disposée, lire en regard de la ligne supérieure les
chiffres du nombre d’or et du cycle solaire aussi bien que la lettre do-
minicale qui figurent aux trois premières colonnes de la seconde ligne,
et ainsi de suite pour les lignes qui succèdent. Alors, nous l’avons dit, la
concordance du nombre d’or et du cycle solaire est propre à l’an 1406 :
date conforme aux indications contenues dans ce tableau des phases
lunaires que nous avons mentionné et qui limitait la recherche à faire
entre les années 1394 et 1413. En d’autres termes, l’option n’est possible
qu’entre l’année 1349, sans la correction, et l’année 1406, avec la cor-
rection .

Pourquoi, dira-t-on, ne laisser le choix qu’entre ces deux dates?
Les combinaisons du comput ne sauraient-elles en fournir une troisième,
et ne convient-il pas au moins de poursuivre les calculs pour tenter
de la trouver? Soit : essayons.

On sait que la série des combinaisons du cycle solaire et du nombre
d’or, pour chaque cycle pascal, ne se développe complètement qu’en
532 ans. Il faut donc retrancher 532 soit de 1349, soit de 1406, ou bien
ajouter 532 à chacune de ces deux dates pour retrouver les concordances qui
sont au tableau. Or, si l’on procède par la soustraction, le calcul n’aura
d’autre conséquence que de faire remonter la date du manuscrit au
ixe siècle. Si, au contraire, on opère par l’addition, le résultat ne sera
pas plus satisfaisant; car le temps n’est pas même arrivé encore où ce
tableau chronologique pourrait recevoir son application, — en sup-
posant d’ailleurs que la réforme grégorienne ne serait pas venue dé-
ranger toutes les combinaisons du comput lié au calendrier Julien.
817 ou 874 d’une part, 1881 ou 1938 de l’autre, voilà les seules dates
qu’il serait possible de substituer à 1349 ou à 1406. L’exactitude de cette
dernière date ne se trouve-t-elle pas ainsi confirmée, et la vérité ne
ressort-elle pas d’une pareille démonstration par l’absurde?

I. — 2e PÉRIODE. , 31
 
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