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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 2.1869

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Correspondance de Londres, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.21405#0102

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CORRESPONDANCE DE LONDRES.

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classes ouvrières, fi donc! il n’y a pas là de quoi retenir messieurs des Communes sur
leurs bancs, ils préfèrent aller finir la séance à Rotfen-Row.

Les généreuses intentions de M. Félix Slade viennent enfin de recevoir un commen-
cement d’exécution. Le vice-chancelier de l’Université de Cambridge a fait savoir
publiquement que les exécuteurs testamentaires avaient fait don à l’Université de
12,000 livres sterling de consolidés 3 pour cent, dans le but de fonder une chaire de
beaux-arts, aux conditions suivantes :

Le titulaire sera élu par un conseil composé de quatre membres résidant à Cam-
bridge et de trois membres non-résidants. Ceux de Cambridge seront le vice-chance-
lier alors en fonction, et trois personnes inscrites au rôle électoral universitaire, qui
seront désignées quand besoin sera par le Sénat. Us demeureront en fonction tant que
leurs noms seront sur le rôle, à moins qu’ils ne soient démissionnaires ou devenus im-
propres à les remplir. Les non-résidants seront le président de l’Académie royale alors
en fonction, le président de l’University College de Londres, aux mêmes conditions, et
M. A. W. Franks, nommé à vie par les exécuteurs. Lesdits exécuteurs, leurs survivants
ou le survivant, pourront, à la mort ou sur la démission de M. Franks, désigner par acte
un emploi (office} en dehors de l’Université, dont le titulaire alors en fonction rempla-
cerait M. Franks au conseil. A défaut de pareille précaution, le Sénat y pourvoirait. Le
vice-chancelier fera connaître publiquement les jours d’élections. Le professeur sera élu
pour trois ans, à dater du jour où son traitement sera payable, et à l’expiration de son
temps il pourra être réélu. La chaire est dotée desdites 12,000 livres, transférées par
les exécuteurs aux chancelier, maîtres et écoliers de l’Université, sous la désignation
« Slade professorship fund » ; le titulaire recevra le montant des dividendes et reve-
nus provenant dudit fund., sauf déduction des dépenses résultant de sa gérance. Cela
donnera environ 400 livres par an. Le professeur ne sera pas tenu de résider à Cam-
bridge, à moins que le traitement ne devienne supérieur à 500 livres. Il devra faire
annuellement douze lectures sur l’histoire, la théorie et la pratique des beaux-arts,
or of some section or sections of them. Les lectures auront lieu pendant toute la
durée des cours (in full term) et seront accessibles à tous les membres de l’Université.
Le professeur aura la faculté de faire des lectures supplémentaires, pour lesquelles il
pourra établir un droit d’entrée soumis à l’approbation du Sénat.

Telles sont les dispositions arrêtées à Cambridge; Oxford et Londres n’ont pas, que
nous sachions, pris encore de décision ; il est peu probable qu’il y ait de notables dif-
férences, et partout, dans le monde universitaire et artiste, les dispositions de Cam-
bridge ont été hautement approuvées. Quant au professeur, on ne sait rien encore. •

Je ne quitterai pas les universités sans vous annoncer un nouveau travail de
M. F. C. Robinson. Oxford, vous le savez, possède une merveilleuse collection de
dessins des grands maîtres, ils sont peu connus et n’ont jamais été décrits; ceux qui
proviennent du major Douce ne peuvent même être vus qu’en présence de deux fellows,
ce qui n’est pas toujours facile. Raphaël et Michel Ange sont là en quantité, c’est le
mot, et baucoup de ces dessins rappellent des compositions perdues ou qui même
n’ont jamais été exécutées, d’autres sont d’importantes variantes de celles qui sont
éparses dans les musées. Il y avait donc là un travail du plus haut intérêt à faire ;
M. Robinson en avait été chargéet vient de le terminer; le Conseil del'Université s’oc-
cupe en ce moment de le faire imprimer. Plusieurs fois déjà je vous ai entretenu des
publications de la Société Arundel, qui, tous les ans, fait reproduire quelques-unes des
grandes pages des maîtres, menacées par le temps ou la main perfide des restaura-
 
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