LES DESSINS D’ALBERT DURER
(huitième article)
XIY
es mêmes raisons qui avaient déterminé en
1505 le voyage d’Albert Durer à Venise
décidèrent notre maître à partir en 1520
pour une excursion dans les Flandres. Au
double point de vue de l’art et du com-
merce des œuvres cl’art, les Pays-Bas lui
offraient le même attrait que l’Italie du
Nord. En 1520 comme en 1505 une terrible
épidémie désolait Nuremberg. Aussi Durer
crut-il prudent de quitter sa ville natale et
d’emmener avec lui Agnès sa femme et
Suzanne sa servante. Une autre raison encore l’engageait à visiter les
Pays-Bas : il se proposait de demander à Charles-Quint, qui traversait
alors ces contrées pour aller recevoir à Aix-la-Chapelle la couronne
impériale, le payement d’une rente viagère établie en sa faveur par
l’empereur Maximilien.
Durer emportait avec lui tout un assortiment de ses plus belles gra-
vures sur bois et sur cuivre, auxquelles il avait joint les meilleures œu-
vres de quelques-uns de ses élèves, soit pour les vendre, soit pour les
distribuer à ses futurs hôtes.
Voir Gazette des Beaux-ArtSj 2e période, t. XY, p. 598, 2'l I, 316, 427, 532,
l. XVII, p. 241, 31A. — V. Eye, Leben und Werken Albrecht Dürer’s; Thausing,
Durer Geschichle, etc., et, du même, Diirers Briefe, Tagebücher und Reime.
(huitième article)
XIY
es mêmes raisons qui avaient déterminé en
1505 le voyage d’Albert Durer à Venise
décidèrent notre maître à partir en 1520
pour une excursion dans les Flandres. Au
double point de vue de l’art et du com-
merce des œuvres cl’art, les Pays-Bas lui
offraient le même attrait que l’Italie du
Nord. En 1520 comme en 1505 une terrible
épidémie désolait Nuremberg. Aussi Durer
crut-il prudent de quitter sa ville natale et
d’emmener avec lui Agnès sa femme et
Suzanne sa servante. Une autre raison encore l’engageait à visiter les
Pays-Bas : il se proposait de demander à Charles-Quint, qui traversait
alors ces contrées pour aller recevoir à Aix-la-Chapelle la couronne
impériale, le payement d’une rente viagère établie en sa faveur par
l’empereur Maximilien.
Durer emportait avec lui tout un assortiment de ses plus belles gra-
vures sur bois et sur cuivre, auxquelles il avait joint les meilleures œu-
vres de quelques-uns de ses élèves, soit pour les vendre, soit pour les
distribuer à ses futurs hôtes.
Voir Gazette des Beaux-ArtSj 2e période, t. XY, p. 598, 2'l I, 316, 427, 532,
l. XVII, p. 241, 31A. — V. Eye, Leben und Werken Albrecht Dürer’s; Thausing,
Durer Geschichle, etc., et, du même, Diirers Briefe, Tagebücher und Reime.