LES ARTS A LA COUR DES MALATESTA AU XV* SIÈCLE. 143
l’art. » Notre description de l’extérieur, quoiqu’elle ne s’appuie que sur
une petite vue pittoresque, devra nous suffire pour l’instant, car le sta-
tuaire n’a aucune part à la décoration. L’architecte a réservé toute la
richesse pour l’intérieur; il s’est contenté, pour sa façade, de dessiner
de grandes lignes nobles et fi ères.
Avant de franchir le seuil du temple, fidèles à notre système d’ap-
FAÇADE LATÉRALE DU TEMPLE DBS MALATESTA.
puyer l’art sur l’histoire et de les corroborer l’un par l’autre, nous dirons
quels restes renferment les sept sarcophages placés sur le bandeau du
soubassement de la façade latérale de droite. On conçoit que dans un
recueil spécialement consacré à l’art nous nous contentions d’indiquer
les personnalités; nous réserverons les développements pour l’étude
définitive, où nous comptons faire graver l’œuvre sous tous ses aspects.
La forme de ces sarcophages est celle adoptée pour l’église primitive.
Les descriptions ne laissent aucun doute sur les cendres que contient
chacun d’eux. On devait s’attendre à trouver là, comme c’était la pensée
de Malatesta, les restes de tous les savants, artistes et littérateurs qui
l’art. » Notre description de l’extérieur, quoiqu’elle ne s’appuie que sur
une petite vue pittoresque, devra nous suffire pour l’instant, car le sta-
tuaire n’a aucune part à la décoration. L’architecte a réservé toute la
richesse pour l’intérieur; il s’est contenté, pour sa façade, de dessiner
de grandes lignes nobles et fi ères.
Avant de franchir le seuil du temple, fidèles à notre système d’ap-
FAÇADE LATÉRALE DU TEMPLE DBS MALATESTA.
puyer l’art sur l’histoire et de les corroborer l’un par l’autre, nous dirons
quels restes renferment les sept sarcophages placés sur le bandeau du
soubassement de la façade latérale de droite. On conçoit que dans un
recueil spécialement consacré à l’art nous nous contentions d’indiquer
les personnalités; nous réserverons les développements pour l’étude
définitive, où nous comptons faire graver l’œuvre sous tous ses aspects.
La forme de ces sarcophages est celle adoptée pour l’église primitive.
Les descriptions ne laissent aucun doute sur les cendres que contient
chacun d’eux. On devait s’attendre à trouver là, comme c’était la pensée
de Malatesta, les restes de tous les savants, artistes et littérateurs qui