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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 22.1880

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Nr. 6
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Chennevières-Pointel, Charles Philippe de: Les décorations du Panthéon
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https://doi.org/10.11588/diglit.22842#0547

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LES DÉCORATIONS DU PANTHÉON.

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« l'auteur de ce bas-relief. » — Dans le pendentif du fond, à gauche, « le sujet traité
« par Ramey, est la Musique et l'Architecture, sous l'emblème de deux femmes que
e leurs accessoires font aisément reconnaître. La première tient la lyre d'une main, et
« de l'autre l'hymne à la Patrie; la seconde porte un compas et s'appuie sur la cou-
« pôle du Panthéon. » Dans le dernier pendentif à droite, Petitot a représenté la
Peinture et la Sculpture, avec leurs attributs caractéristiques. « L'artiste leur fait tenir
« une couronne qu'elles placent sur un buste, c'est celui de la Sagesse ou de la Vertu
« L'inscription gravée sur le buste explique l'idée morale de l'artiste et celle que l'on
« doit prendre de ces arts dans leur application aux récompenses. »

« La nef du fond, ou orientale, a été rallongée d'une arcade comme celle de l'entrée,
et de plus par une grande niche qui occupe toute l'étendue de la partie du milieu
11 y a de môme au-dessus de la partie en arcade, une calotte ovale soutenue par quatre
pendentifs. Les bas-reliefs des pendentifs de cette nef étaient tous à faire, lorsque cet
édifice a été destiné à former un Panthéon. Ceux qui existent ont été affectés aux
vertus patriotiques, sous les emblèmes suivants : Le premier, à droite en entrant par
le dôme, a été fait par Cartellier. « On y voit la Force sous la figure d'un guerrier,
« tenant d'une main une massue, et de l'autre une figure de la Victoire. La Prudence
« est à côté cle lui, qui, dans son langage allégorique, lui apprend que si la Force
« gagne des victoires, c'est la Sagesse qui les conserve et peut seule les couronner.
« — Foucou est l'auteur de celui à gauche. On y voit la Bonne foi et la Fraternité
« qui se donnent la main. Un autel situé au milieu d'elles indique la sainteté de leurs
« serments. — Dans le troisième pendentif, Masson a choisi pour sujet le Dévouement
« patriotique. C'est un citoyen mourant, que l'amour de la patrie soutient dans le
« moment où celle-ci lui montre la couronne civique. » Le Désintéressement a été
représenté dans le quatrième pendentif, par Lorta, « sous un trait que l'histoire de la
« Révolution a consacré dans ses fastes. On n'a pas oublié que des citoyennes de Paris
« furent les premières à faire des offrandes à la Patrie de leurs bijoux, et que ces
« citoyennes étaient des femmes d'artistes. 11 était juste que la main de l'art éternisât
« ce souvenir. Il se trouve ici rappelé dans les figures des deux femmes, dont l'une
« détache ses pendants d'oreilles, et l'autre dépose ses colliers, ses bracelets et tous
« ses joyaux sur l'autel de la Patrie » Les pendentifs de la coupole ovale sont consa-
crés à l'amour de la Patrie : Il s'y trouve sous quatre emblèmes différents, représentés
par quatre Amours ailés. « Dans l'un, l'Amour fait une offrande à la Patrie; dans
« l'autre, il en reçoit une couronne et chante ses bienfaits. Dans un troisième, l'Amour
« combat pour elle et la couvre de son bouclier. Le quatrième exprime le plaisir
« qu'on trouve à mourir pour sa défense. Ces bas-reliefs sont de Boquet. »

(La suite prochainement.)

PII. DE CHENN EVIER ES.
 
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