QUELQUES PEINTURES DE POMPÉI
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repentirs. II existe des sujets où le modelé est obtenu au moyen de
touches juxtaposées et superposées en diagonale, comme on le pra-
tique au pastel, et le passage des lumières dorées aux ombres brunes
est obtenu par de petites hachures roses, orangé, verdâtres et rouges,
s’harmonisant de loin et ayant quelque analogie avec la façon
de peindre de M. Henri Martin. D’autres sujets ressemblent à ceux
SCÈNES ALLÉGORIQUES
D'après une peinture de Pompéï
de Puvis de Chavannes, par la simplicité de la composition et la gran-
deur du style. Une composition, entre autres, dont nous donnons le
fac-similé en couleurs, est caractéristique : Ariane abandonnée par
Thésée. Ariane, étendue sur le rivage, le regard éploré, voit, sur la
mer, une barque portant Thésée et des rameurs. Un génie ailé sou-
tient la pauvre Ariane demi-nue et montre du doigt l’infidèle qui fuit
dans le lointain ; l’Amour debout, un arc à la main, verse dos pleurs.
Pas de ciel dans cette composition ; la mer verte, se perdant dans le
cadre, donne bien l’idée de l’immensité où aucun écho ne répondra.
Telle autre peinture fait penser à Delacroix et représente, dans
un médaillon, une femme dont on ne voit que le buste, étreignant
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repentirs. II existe des sujets où le modelé est obtenu au moyen de
touches juxtaposées et superposées en diagonale, comme on le pra-
tique au pastel, et le passage des lumières dorées aux ombres brunes
est obtenu par de petites hachures roses, orangé, verdâtres et rouges,
s’harmonisant de loin et ayant quelque analogie avec la façon
de peindre de M. Henri Martin. D’autres sujets ressemblent à ceux
SCÈNES ALLÉGORIQUES
D'après une peinture de Pompéï
de Puvis de Chavannes, par la simplicité de la composition et la gran-
deur du style. Une composition, entre autres, dont nous donnons le
fac-similé en couleurs, est caractéristique : Ariane abandonnée par
Thésée. Ariane, étendue sur le rivage, le regard éploré, voit, sur la
mer, une barque portant Thésée et des rameurs. Un génie ailé sou-
tient la pauvre Ariane demi-nue et montre du doigt l’infidèle qui fuit
dans le lointain ; l’Amour debout, un arc à la main, verse dos pleurs.
Pas de ciel dans cette composition ; la mer verte, se perdant dans le
cadre, donne bien l’idée de l’immensité où aucun écho ne répondra.
Telle autre peinture fait penser à Delacroix et représente, dans
un médaillon, une femme dont on ne voit que le buste, étreignant