DOI issue:
Nr. 4
DOI article:Magne, Lucien: L' exposition de 1900, [4], Les palais des Champs-Élysées, 2
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.24682#0326
L’EXPOSITION DE 1900
II
LES PALAIS DES CH AM PS-ÉLYSÉES
(deuxième et dernier article')
Cette description sommaire d’intéressants projets montre bien
que le programme du petit palais retenait les concurrents dans des
limites assez étroites, si l'on excepte ceux qui, comme MM. Tour-
naire et Defrasse, ont considéré le petit palais comme une annexe du
grand et l’ont traversé par une avenue conduisant de l’entrée princi-
pale du grand palais à la place de la Concorde.
C’est pour le grand palais que s’accumulaient les difficultés d’un
programme complexe, nécessitant l’exécution de dessins trop nom-
breux et trop grands dans un délai beaucoup trop court ; aussi faut-
il regretter, avec le rapporteur du jury, « la hâte d’une esquisse à
réaliser à si courte échéance, pour les concurrents nombreux qui ne
s’étaient pas mis à l’œuvre sur des renseignements officieux et ap-
proximatifs, avant l’ouverture du concours. »
Le palais de l’Industrie, construit, lui aussi, trop rapidement
pour avoir un caractère définitif, avait dans sa disposition générale
des qualités incontestables, et, depuis 1855, il a répondu à tous les
besoins, utilisé tantôt pour des expositions artistiques ou indus-
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3' période, tome XVI, p. 218.
II
LES PALAIS DES CH AM PS-ÉLYSÉES
(deuxième et dernier article')
Cette description sommaire d’intéressants projets montre bien
que le programme du petit palais retenait les concurrents dans des
limites assez étroites, si l'on excepte ceux qui, comme MM. Tour-
naire et Defrasse, ont considéré le petit palais comme une annexe du
grand et l’ont traversé par une avenue conduisant de l’entrée princi-
pale du grand palais à la place de la Concorde.
C’est pour le grand palais que s’accumulaient les difficultés d’un
programme complexe, nécessitant l’exécution de dessins trop nom-
breux et trop grands dans un délai beaucoup trop court ; aussi faut-
il regretter, avec le rapporteur du jury, « la hâte d’une esquisse à
réaliser à si courte échéance, pour les concurrents nombreux qui ne
s’étaient pas mis à l’œuvre sur des renseignements officieux et ap-
proximatifs, avant l’ouverture du concours. »
Le palais de l’Industrie, construit, lui aussi, trop rapidement
pour avoir un caractère définitif, avait dans sa disposition générale
des qualités incontestables, et, depuis 1855, il a répondu à tous les
besoins, utilisé tantôt pour des expositions artistiques ou indus-
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3' période, tome XVI, p. 218.