Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (3. Pér. 16.1896)

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Quand on étudie, dans la suite de ses manifesta-
tions, la gravure française du xixc siècle, une double
constatation s’impose : chaque évolution émancipa-
trice a eu pour héros un artiste pourvu de plusieurs
moyens d’expression et chaque technique a connu
son degré suprême d’éclat avec des estampes ori-
ginales. La lithographie est glorifiée par les maî-
tres de la période romantique, qui cultivent aussi
l’eau-forte et l’engagent dans des voies auparavant
ignorées; avec les admirables portraits de Ferdinand
Gaillard, le burin retrouve l’autorité des pl us fameuses
époques de son histoire, et, un peu après, c'est à un
peintre, à un aquafortiste, à un décorateur, c’est à
Louis-Auguste Lepère, qu c la gravure sur bois doit sa
complète rénovation et sa rem ise en honneur.

Les signes les plus divers s’accordent à prouver
cet heureux et équitable retour du goût : d’aucuns
s’inquiètent de préparer l’exp osition historique de la
xylographie réhabilitée ; sa contribution a acquis.