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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
membre de l’Institut. La malignité publique le poursuivit sans trêve
ni relâche et il resta constamment en butte aux brocarts et aux criail-
leries les plus injustes et les plus cruelles pendant toute la durée du
règne de Louis-Philippe.
Au Salon de 1833, il n’envoya qu’un seul tableau : Le Cardinal
de Richelieu recevant les premiers académiciens, qui lui présentent
les statuts de F Académie. C’est une réunion de portraits. Devant le
cardinal, on reconnaît Chapelain, Conrart, Boisrobert, etc. Com-
mandée par Louis-Philippe, cette toile fut brûlée au sac du Palais-
Royal, le 24 février 18481.
PAUL LAFOND
(La suite prochainement)
1. C’est probablement une esquisse ou une variante de ce tableau qui se trouve
au musée de Montpellier, sous le titre du Cardinal de Richelieu recevant un ambas-
sadeur.
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
membre de l’Institut. La malignité publique le poursuivit sans trêve
ni relâche et il resta constamment en butte aux brocarts et aux criail-
leries les plus injustes et les plus cruelles pendant toute la durée du
règne de Louis-Philippe.
Au Salon de 1833, il n’envoya qu’un seul tableau : Le Cardinal
de Richelieu recevant les premiers académiciens, qui lui présentent
les statuts de F Académie. C’est une réunion de portraits. Devant le
cardinal, on reconnaît Chapelain, Conrart, Boisrobert, etc. Com-
mandée par Louis-Philippe, cette toile fut brûlée au sac du Palais-
Royal, le 24 février 18481.
PAUL LAFOND
(La suite prochainement)
1. C’est probablement une esquisse ou une variante de ce tableau qui se trouve
au musée de Montpellier, sous le titre du Cardinal de Richelieu recevant un ambas-
sadeur.