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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
même âge — ont le caractère de la peinture gracieuse et banale qui
florissait au xviii9 siècle. La provenance du tableau est inconnue, et
l’on ne sait pas le nom du peintre. Il se peut que cette scène tou-
chante ait été, par flatterie, imaginée à Dresde, où l’on craignait que
les relations de Marie Leczinska et de Marie-Josèphe ne fussent
pas des meilleures, le père de la Dauphine ayant détrôné Stanislas,
père de la reine. Dans ce cas, le tableau serait de Louis de Sylvestre,
peintre de la cour électorale de Saxe. Si, au contraire, l’idée de la
composition est française, à qui l’attribuer? M. de Nolhac, qui a
bien voulu me communiquer une photographie de ce document,
met en avant le nom de Carie Yanloo ; on pourrait aussi penser à
Natoire. Cette intéressante pièce iconographique sera publiée dans
le prochain volume que l’érudit conservateur du musée de Ver-
sailles va consacrer à la marquise de Pompadour.
CASIMIR STRYIENSKI
(La suite prochainement.)
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
même âge — ont le caractère de la peinture gracieuse et banale qui
florissait au xviii9 siècle. La provenance du tableau est inconnue, et
l’on ne sait pas le nom du peintre. Il se peut que cette scène tou-
chante ait été, par flatterie, imaginée à Dresde, où l’on craignait que
les relations de Marie Leczinska et de Marie-Josèphe ne fussent
pas des meilleures, le père de la Dauphine ayant détrôné Stanislas,
père de la reine. Dans ce cas, le tableau serait de Louis de Sylvestre,
peintre de la cour électorale de Saxe. Si, au contraire, l’idée de la
composition est française, à qui l’attribuer? M. de Nolhac, qui a
bien voulu me communiquer une photographie de ce document,
met en avant le nom de Carie Yanloo ; on pourrait aussi penser à
Natoire. Cette intéressante pièce iconographique sera publiée dans
le prochain volume que l’érudit conservateur du musée de Ver-
sailles va consacrer à la marquise de Pompadour.
CASIMIR STRYIENSKI
(La suite prochainement.)