UN DESSIN INCONNU DE LA “DISTRIBUTION DES AIGLES”
DE LOUIS DAVID
Élevé à la dignité impériale,
Napoléon songea à affermir son pres-
-'Jj tige au moyen de cérémonies qui
devaient favorablement iniluer sur
l’esprit de la foule. Mais, comme les
hommes oublient, il voulut perpétuer
le souvenir de son triomphe dans une série
d’œuvres d’art que la haute valeur de leur
auteur recommanderait à la postérité.
Un nom s’imposa à l’esprit de Napoléon :
celui de David, alors à l’apogée de sa
renommée. Pour permettre au
peintre de retracer fidèlement
l’aspect de ces cérémonies, des
places spéciales lui furent réser-
vées dans toutes les circonstances
solennelles. On en possède la preuve par le détail de ses démêlés,
à l’occasion du sacre, avec M. de Ségur, grand-maître de cérémonies
« Il fallut, raconte Jules David1, son petit-fils, trouver dans
l’église Notre-Dame un point duquel David pût, sans être gêné, voir
la cérémonie dans son ensemble et dans tous ses détails.
1. Louis David, par J,-P, David. Paris, Havard, 1880, in-4°.
g - isV
DE LOUIS DAVID
Élevé à la dignité impériale,
Napoléon songea à affermir son pres-
-'Jj tige au moyen de cérémonies qui
devaient favorablement iniluer sur
l’esprit de la foule. Mais, comme les
hommes oublient, il voulut perpétuer
le souvenir de son triomphe dans une série
d’œuvres d’art que la haute valeur de leur
auteur recommanderait à la postérité.
Un nom s’imposa à l’esprit de Napoléon :
celui de David, alors à l’apogée de sa
renommée. Pour permettre au
peintre de retracer fidèlement
l’aspect de ces cérémonies, des
places spéciales lui furent réser-
vées dans toutes les circonstances
solennelles. On en possède la preuve par le détail de ses démêlés,
à l’occasion du sacre, avec M. de Ségur, grand-maître de cérémonies
« Il fallut, raconte Jules David1, son petit-fils, trouver dans
l’église Notre-Dame un point duquel David pût, sans être gêné, voir
la cérémonie dans son ensemble et dans tous ses détails.
1. Louis David, par J,-P, David. Paris, Havard, 1880, in-4°.
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