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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 28.1902

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Nr. 6
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Reinach, Salomon: De quelques têtes antiques attribuables à l'école de Phidias
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https://doi.org/10.11588/diglit.24810#0489

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DE QUELQUES TÈTES ANTIQUES

ATTRIBUABLES A L’ÉCOLE DE PHIDIAS

Le nom de Phidias revient si sou-
vent dans les études et les discussions
relatives à l’art antique, que l’on oublie
trop volontiers combien nous sommes mal
informés à son sujet. De tous les autres
grands sculpteurs de l’antiquité, nous
possédons aujourd’hui soit des œuvres
originales mentionnées par les textes
classiques, comme l’Hermès de Praxitèle 1
ou les fragments des frontons de Scopas
à Tégée2, soit des copies, suivant toute
apparence fidèles, de leurs créations les
plus célèbres, comme le Doryphore de
Polyclète3, le Marsyas de Myron'Ç l’Apoxyo-
mène de LysippeL De Phidias, non seule-
ment nous n’avons pas d’originaux dont
l’authenticité soit attestée par des témoi-
gnages classiques, mais, parmi les sculp-
tures que l’on considère comme des copies
des siennes, les unes, qui paraissent fidèles,
sont trop mauvaises pour donner une idée
de son style, et les autres, qui présentent quelque mérite d’art,
n’offrent pas de garanties de fidélité.

1. Collignon, Histoire de la sculpture grecque, t. Il, pi- 5.

2. Ibid., p. 239.

3. Rayet, Monuments de l’art antique, I, 29.

4. Ibid., I, 33.

5. Ibid., ], 5o.

XXVIII. — 3e PÉIÎIO DE.

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