L’EXPOSITION
D liS
PRIMITIFS FLAMANDS
A BRUGES
(premier article)
L'exposition actuellement ouverte à
Bruges est une véritable évocation. Aux
lieux mêmes où s’écoula leur existence
d’imperturbable labeur, des maîtres,
grands parmi les plus grands, dont la gloire
illumina le moyen âge, semblent renaître
à la vie pour protester contre l’injuste mé-
connaissance de leurs droits à l’admiration
de la postérité. Trop longtemps ils furent
méconnus. Alors que, dès le xve siècle,
Cyriaque d’Ancône salue en van Eyck « la
gloire de la peinture » ; que Barthélemy
Facio, mort en 1457, le dénomme « le
prince des peintres de son siècle », titre
D liS
PRIMITIFS FLAMANDS
A BRUGES
(premier article)
L'exposition actuellement ouverte à
Bruges est une véritable évocation. Aux
lieux mêmes où s’écoula leur existence
d’imperturbable labeur, des maîtres,
grands parmi les plus grands, dont la gloire
illumina le moyen âge, semblent renaître
à la vie pour protester contre l’injuste mé-
connaissance de leurs droits à l’admiration
de la postérité. Trop longtemps ils furent
méconnus. Alors que, dès le xve siècle,
Cyriaque d’Ancône salue en van Eyck « la
gloire de la peinture » ; que Barthélemy
Facio, mort en 1457, le dénomme « le
prince des peintres de son siècle », titre