PEINTRES GENEVOIS
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grande largeur d'exécution, ce sont là des mérites qui lui appar-
tiennent et qu’il serait injuste à Genève d’oublier, car de La Rive
exerça par son exemple, ses conseils et l’autorité de son talent, une
grande influence sur les paysagistes qui lui succédèrent L »
DANIEL BAL'D-BOVY
(La suite 'prochainement.)
1. Un autre élève de Facin, J.-Daniel Huber (1754-1845), doit être mentionné.
Fils de Jean Huber, frère de François, le célèbre aveugle si connu par son ouvrage
sur les abeilles, il hérita, dit J.-J. Rigaud, « d’une partie des talents de son père ».
Mais J.-Daniel Huber chercha plus dans la peinture à satisfaire un goût qu’à
suivre une vocation. Riche et libre, il se contenta d’ètre un amateur de talent.
Dans une partie de ses œuvres, l’influence de son père est très sensible ; il y
traite également des sujets de chasse. II est bien autrement original dans ses
études d’animaux à la gouache et dans les tableaux où il représenta des scènes
alpestres, la montée et la descente des troupeaux, par exemple, dont il avait été
souvent témoin durant ses courses à travers l’Oberland.
15
Xxvlli. — 3e l'ÊRiODE*
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grande largeur d'exécution, ce sont là des mérites qui lui appar-
tiennent et qu’il serait injuste à Genève d’oublier, car de La Rive
exerça par son exemple, ses conseils et l’autorité de son talent, une
grande influence sur les paysagistes qui lui succédèrent L »
DANIEL BAL'D-BOVY
(La suite 'prochainement.)
1. Un autre élève de Facin, J.-Daniel Huber (1754-1845), doit être mentionné.
Fils de Jean Huber, frère de François, le célèbre aveugle si connu par son ouvrage
sur les abeilles, il hérita, dit J.-J. Rigaud, « d’une partie des talents de son père ».
Mais J.-Daniel Huber chercha plus dans la peinture à satisfaire un goût qu’à
suivre une vocation. Riche et libre, il se contenta d’ètre un amateur de talent.
Dans une partie de ses œuvres, l’influence de son père est très sensible ; il y
traite également des sujets de chasse. II est bien autrement original dans ses
études d’animaux à la gouache et dans les tableaux où il représenta des scènes
alpestres, la montée et la descente des troupeaux, par exemple, dont il avait été
souvent témoin durant ses courses à travers l’Oberland.
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Xxvlli. — 3e l'ÊRiODE*