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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 28.1902

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https://doi.org/10.11588/diglit.24810#0193

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176

GAZETTE DES BEAUX-ARTS

Je ne prendrai pas congé de ce beau livre sans lui souhaiter, avec le succès
qu'il mérite, la suite qu’il appelle et que l’auteur nous fait espérer : son volume
annoncé sur les dessinateurs et les graveurs clora dignement ce rare ensemble
d’ouvrages que Voltaire eût appelé un « temple du Goût érigé par une Muse ».

R. T.

se soient glissées. Je n’en relèverai que deux, qui intéressent particulièrement l’histoire
des collections nationales. Il n’est pas exact (p. 5 et 43) que le tableau de Paul Yéronèse
qui ornait jadis la salle d’Ilercule, à Versailles, soit les gigantesques Noces de Cerna. Cette
dernière toile, enlevée à Venise en 1797, fut laissée au Louvre par les Autrichiens en
1815, faute de moyens convenables pour l’emporter, et échangée contre une « machine » de
Le Brun. Le Véronèse de la salle d’Hercule est le tableau de moindres dimensions qu
fait vis-à-vis aux Noces : Le Christ dans la maison de Simon le Pharisien (Villot, n° 104) ;
il fut donné à Louis XIV par la république de Venise, en 1665. — De même (p. 156),
lady Dilke a tort de croire que le buste en bronze de Louis d’Orléans qui surmontait le
médaillier de Cressent ait péri. Quand l’armoire fut transférée de Sainte-Geneviève au
Cabinet des médailles (1792), le buste resta à Sainte-Geneviève, où tout le monde a pu le
voir jusque dans ces derniers temps (Champeaux, Le Meuble, t. II, p. 127) ; tout récem-
ment (1901), grâce à l’énergie de M. Babelon, le buste a repris sa place sur le médaillier.
11 est fâcheux seulement que M. Babelon, dans son excellent petit Guide illustré, publié
avant le transfert (1900), ait écrit (p. 292) que le médaillier fut exécuté pour le Régent
et décoré de son buste : c’est confondre le père avec le fils, et cette erreur risque d’être
longtemps reproduite.

L’imprimeur-gérant : André MARTY.

PARIS. — IMPRIMERIE DE LA « GAZETTE DES BEAUX-ARTS », 8, RUE FAVART.
 
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