DOI issue:
Nr. 5
DOI article:Dimier, Louis: Un portrait méconnu de Henri III et le peintre Jean Decourt
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.24810#0446
UN PORTRAIT MÉCONNU DE HENRI III 411
peintre est dès longtemps reconnu pour Jean Decourt, qui fui
peintre du roi depuis 1572, que François Clouet mourut, et dont
on trouve d’autres mentions jusqu’en 1585.
C’est un artiste français qui, selon ce qu’on vient de lire,
demande à sortir de l’inconnu, et qui, grâce aux comparaisons pos-
sibles entre ces ouvrages au crayon, ne peut manquer de réclamer
bientôt sa part d’auteur dans les portraits qui nous restent de ce
temps-là1.
L. DIMIER.
1. Je ne puis terminer cet article sans remarquer que M. Bouchot, à qui
revient l’honneur d’avoir le premier mis en ordre l'horrible chaos de ces
crayons du xvie siècle, a rangé celui dont il s’agit à la rubrique Gh, qui désigne
chez lui les ouvrages présumés de François Clouet. Cependant je ne laisse pas
de croire qu’à ne considérer que la manière, il convenait de l'en retirer. C’est
ce que j’avais fait dans mes notes, avant d’avoir trouvé ce qu’on vient de lire.
Longtemps j’avais hésité là-dessus, quand la comparaison du faux duc d’Alençon
avec une Louise de Lorraine des mêmes boîtes (représentée de trois quarts à
droite) me découvrit enfin, dans une pièce et dans l’autre, les traits d’une
manière originale, distincte de toutes celles que j’avais classées jusque-là. Il ne
fallait plus que la nommer, quand les remarques ci-dessus m’ont justement
permis de l’attribuer à Jean Decourt.
peintre est dès longtemps reconnu pour Jean Decourt, qui fui
peintre du roi depuis 1572, que François Clouet mourut, et dont
on trouve d’autres mentions jusqu’en 1585.
C’est un artiste français qui, selon ce qu’on vient de lire,
demande à sortir de l’inconnu, et qui, grâce aux comparaisons pos-
sibles entre ces ouvrages au crayon, ne peut manquer de réclamer
bientôt sa part d’auteur dans les portraits qui nous restent de ce
temps-là1.
L. DIMIER.
1. Je ne puis terminer cet article sans remarquer que M. Bouchot, à qui
revient l’honneur d’avoir le premier mis en ordre l'horrible chaos de ces
crayons du xvie siècle, a rangé celui dont il s’agit à la rubrique Gh, qui désigne
chez lui les ouvrages présumés de François Clouet. Cependant je ne laisse pas
de croire qu’à ne considérer que la manière, il convenait de l'en retirer. C’est
ce que j’avais fait dans mes notes, avant d’avoir trouvé ce qu’on vient de lire.
Longtemps j’avais hésité là-dessus, quand la comparaison du faux duc d’Alençon
avec une Louise de Lorraine des mêmes boîtes (représentée de trois quarts à
droite) me découvrit enfin, dans une pièce et dans l’autre, les traits d’une
manière originale, distincte de toutes celles que j’avais classées jusque-là. Il ne
fallait plus que la nommer, quand les remarques ci-dessus m’ont justement
permis de l’attribuer à Jean Decourt.