424
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
Un véritable musée entoure l’œuvre de Baldung et lui compose un cadre fort
heureusement approprié. Cinq siècles d’orfèvrerie religieuse s accumulent dans
les vitrines. Ces nombreux documents ont été réunis, comme le furent naguère
les œuvres exposées au Petit Palais, par emprunt à des collections particulières
sainte Hélène, sainte apollonie, sainte cunégond e
RETABLE ATTRIBUÉ A HANS BALDUNG G RIE N (1496)
(Couvent de Lichtenthal.)
et à des musées. Mais l’originalité tient en ce qu’on n’est presque pas sorti de la
province pour trouver toutes ces merveilles. Hors quelques pièces capitales, dont
1 absence eût dénaturé l’équilibre d’un ensemble aussi parfait, tout provient du
duché. Parmi le= prêteurs, on voit le grand-duc de Bade, la princesse Amélie de
furstenberg, le couvent de Lichtenthal, l’église catholique de Baden-Baden, quel-
ques cloîtres des environs, M. le baron Henri de Geymüller, notre éminent collabo-
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
Un véritable musée entoure l’œuvre de Baldung et lui compose un cadre fort
heureusement approprié. Cinq siècles d’orfèvrerie religieuse s accumulent dans
les vitrines. Ces nombreux documents ont été réunis, comme le furent naguère
les œuvres exposées au Petit Palais, par emprunt à des collections particulières
sainte Hélène, sainte apollonie, sainte cunégond e
RETABLE ATTRIBUÉ A HANS BALDUNG G RIE N (1496)
(Couvent de Lichtenthal.)
et à des musées. Mais l’originalité tient en ce qu’on n’est presque pas sorti de la
province pour trouver toutes ces merveilles. Hors quelques pièces capitales, dont
1 absence eût dénaturé l’équilibre d’un ensemble aussi parfait, tout provient du
duché. Parmi le= prêteurs, on voit le grand-duc de Bade, la princesse Amélie de
furstenberg, le couvent de Lichtenthal, l’église catholique de Baden-Baden, quel-
ques cloîtres des environs, M. le baron Henri de Geymüller, notre éminent collabo-