CRÈCHE NAPOLITAINE, XVIIIe SIÈCLE (l, 'ADORATION DES MAGES)
(Musée nalional bavarois, Munich.)
LES ARTS A NAPLES
A LA FIN DU XVIII* SIECLE
(DEUXIÈME ET DERNIER ARTICLE1)
III
A la fin clu xvinc siècle, l'école napolitaine était en décadence.
Quelques hommes rêvaient pourtant de lui rendre la santé;
éblouis par les richesses qui s’accumulaient aux musées
de Portici ou de Capo di Monte, ils en proposaient l'imitation et
prêchaient un art plus simple et qui s’inspirât de l’antiquité.
C’était, dès le milieu du siècle, le comte Gazzola, qui s’était, l’un
des premiers, occupé des temples doriques de Pæstum et se prépa-
rait à les publier; c’était Mario Giofîredo, qui, en 1768, dans son
traité Dell'Architellura, exprimait son admiration pour les monu-
ments anciens. C’était surtout le cavalier Venuti. A la fabrique
royale de porcelaine dont il était directeur, il appliqua les doctrines
nouvelles. 1
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1911, t. I, p. 325.
(Musée nalional bavarois, Munich.)
LES ARTS A NAPLES
A LA FIN DU XVIII* SIECLE
(DEUXIÈME ET DERNIER ARTICLE1)
III
A la fin clu xvinc siècle, l'école napolitaine était en décadence.
Quelques hommes rêvaient pourtant de lui rendre la santé;
éblouis par les richesses qui s’accumulaient aux musées
de Portici ou de Capo di Monte, ils en proposaient l'imitation et
prêchaient un art plus simple et qui s’inspirât de l’antiquité.
C’était, dès le milieu du siècle, le comte Gazzola, qui s’était, l’un
des premiers, occupé des temples doriques de Pæstum et se prépa-
rait à les publier; c’était Mario Giofîredo, qui, en 1768, dans son
traité Dell'Architellura, exprimait son admiration pour les monu-
ments anciens. C’était surtout le cavalier Venuti. A la fabrique
royale de porcelaine dont il était directeur, il appliqua les doctrines
nouvelles. 1
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1911, t. I, p. 325.