DOI Heft:
Nr. 5
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DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24876#0457
l-’RISE DE LA CHEMINÉE DU PALAIS GONDI A FLORENCE,
PAR GIULIANO DA SAN G ALLO
BIBLIOGRAPHIE
HISTOIRE DE L’ART ITALIEN, par A. Venturi'.
armi les monuments nouveaux dont Eltalie peut à bon droit se
glorifier, il en est peu qui offrent un intérêt plus durable que
la grande Histoire clc l'art italien dont le septième volume
vient de paraître. Lorsque M. Venturi commençait à la publier,
en 1901, il annonçait, d’accord avec son éditeur, qu’elle com-
prendrait six volumes, qui nous seraient donnés dans l’espace
de deux ans. Les six volumes ont vu le jour, et l’ouvrage a
continué, et ce n’est qu’après le tome dixième que nous parviendrons au seuil du
xvie siècle, que l'excellent Münlz, d'un titre qui trahissait toute sa passion, dénom-
mait « l’Age d’or ». Loués soient M. Venturi et son éditeur d'une vaillance qui
sert aussi généreusement les intérêts de l’art! Si bon songe que les sept volumes
parus ne comprennent pas moins de 6 528 pages, illustrées de 4766 gravures, on
ne peut s’empêcher de ressentir une sorte d’épouvante devant un pareil amon-
cellement de matériaux, d’où surgit lentement le plus noble des édifices. Après
avoir, le premier, si courageusement entrepris l’œuvre ardue de la réorganisation
des musées italiens et le difficile classement des innombrables reliques d’art
dispersées dans les moindres bourgades, après avoir donné une vie féconde à
la précieuse revue, L’Arle, qui continue, sous une forme plus jeune, VArehivio
storico dell'Arte, M. Venturi, seul, possédait les ressources indispensables, en
notes et en photographies, pour suffire à la tâche immense qui lui a valu dans
le monde savant une approbation unanime.
Les trois premiers volumes de son Histoire, tout en se maintenant dans le
domaine archéologique, tout en s’astreignant à de minutieuses et parfois ingrates
descriptions, contiennent déjà des pages d’une haute éloquence; cette érudition
1. A. Venturi, Sloria dell'arte italiana. Milano, Ulrico llœpli. 7 vol. in-8, av. grav.,
1901-1910.
PAR GIULIANO DA SAN G ALLO
BIBLIOGRAPHIE
HISTOIRE DE L’ART ITALIEN, par A. Venturi'.
armi les monuments nouveaux dont Eltalie peut à bon droit se
glorifier, il en est peu qui offrent un intérêt plus durable que
la grande Histoire clc l'art italien dont le septième volume
vient de paraître. Lorsque M. Venturi commençait à la publier,
en 1901, il annonçait, d’accord avec son éditeur, qu’elle com-
prendrait six volumes, qui nous seraient donnés dans l’espace
de deux ans. Les six volumes ont vu le jour, et l’ouvrage a
continué, et ce n’est qu’après le tome dixième que nous parviendrons au seuil du
xvie siècle, que l'excellent Münlz, d'un titre qui trahissait toute sa passion, dénom-
mait « l’Age d’or ». Loués soient M. Venturi et son éditeur d'une vaillance qui
sert aussi généreusement les intérêts de l’art! Si bon songe que les sept volumes
parus ne comprennent pas moins de 6 528 pages, illustrées de 4766 gravures, on
ne peut s’empêcher de ressentir une sorte d’épouvante devant un pareil amon-
cellement de matériaux, d’où surgit lentement le plus noble des édifices. Après
avoir, le premier, si courageusement entrepris l’œuvre ardue de la réorganisation
des musées italiens et le difficile classement des innombrables reliques d’art
dispersées dans les moindres bourgades, après avoir donné une vie féconde à
la précieuse revue, L’Arle, qui continue, sous une forme plus jeune, VArehivio
storico dell'Arte, M. Venturi, seul, possédait les ressources indispensables, en
notes et en photographies, pour suffire à la tâche immense qui lui a valu dans
le monde savant une approbation unanime.
Les trois premiers volumes de son Histoire, tout en se maintenant dans le
domaine archéologique, tout en s’astreignant à de minutieuses et parfois ingrates
descriptions, contiennent déjà des pages d’une haute éloquence; cette érudition
1. A. Venturi, Sloria dell'arte italiana. Milano, Ulrico llœpli. 7 vol. in-8, av. grav.,
1901-1910.