M. HER MAN-A. WEBSTER
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et de la connaissance plus approfondie des moindres details de la technique.
L’artiste continue toujours à dessiner chaque coin de nature, chaque figure
qui l’intéressent; ses carnets et ses cartons contiennent plusieurs centaines de
dessins qui vont des plus légères indications jusqu aux grandes etudes
détaillées ; mais il continue aussi à étudier le métier lui-même, notant par
écrit le temps nécessité par les morsures de ses planches, et imprimant lui-
même chaque épreuve.
On n’aura donc aucune difficulté à expliquer la différence qui existe
LE VIEUX PONT A FRANCFORT-SUR-LE-MAIN
EAU-FORTE ORIGINALE DE M . H.-A. WEBSTER
entre une planche comme celle de Saint-Ouen (1906) el celle Sur le quai
Montebello, acquise par l’Etat en 1912. La première offre un effet bien
rendu de perspective et de lumière, avec l’indication de l’aspect particulier
des maisons, de leur ancienneté, etc. Mais la supériorité de la seconde planche
est évidente aux yeux memes des moins avertis ; tout est à la fois plus
précis et plus intéressant. Les contrastes entre le lointain et les premiers
plans, entre les variétés d’éclairage, entre les degrés d’intérêt des différentes
parties sont plus nettement marqués ; l’ensemble a beaucoup gagné et en
variété et en harmonie. Aussi l’on peut affirmer que les œuvres actuelles de
M. Webster sont celles d’un homme qui possède son métier d’une façon
admirable, sachant exprimer dans toute leur plénitude les sensations qu'il
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et de la connaissance plus approfondie des moindres details de la technique.
L’artiste continue toujours à dessiner chaque coin de nature, chaque figure
qui l’intéressent; ses carnets et ses cartons contiennent plusieurs centaines de
dessins qui vont des plus légères indications jusqu aux grandes etudes
détaillées ; mais il continue aussi à étudier le métier lui-même, notant par
écrit le temps nécessité par les morsures de ses planches, et imprimant lui-
même chaque épreuve.
On n’aura donc aucune difficulté à expliquer la différence qui existe
LE VIEUX PONT A FRANCFORT-SUR-LE-MAIN
EAU-FORTE ORIGINALE DE M . H.-A. WEBSTER
entre une planche comme celle de Saint-Ouen (1906) el celle Sur le quai
Montebello, acquise par l’Etat en 1912. La première offre un effet bien
rendu de perspective et de lumière, avec l’indication de l’aspect particulier
des maisons, de leur ancienneté, etc. Mais la supériorité de la seconde planche
est évidente aux yeux memes des moins avertis ; tout est à la fois plus
précis et plus intéressant. Les contrastes entre le lointain et les premiers
plans, entre les variétés d’éclairage, entre les degrés d’intérêt des différentes
parties sont plus nettement marqués ; l’ensemble a beaucoup gagné et en
variété et en harmonie. Aussi l’on peut affirmer que les œuvres actuelles de
M. Webster sont celles d’un homme qui possède son métier d’une façon
admirable, sachant exprimer dans toute leur plénitude les sensations qu'il