GAZETTE DES BEAUX-ARTS
2 14
Tel est l’ensemble précieux conservé au musée de Montpellier, qui réunit
quelques toiles dédaignées des maîtres de l’ancienne académie. Sans doute
la postérité a révisé les jugements des contemporains sur quelques-unes de
ces gloires officielles, et comme dans l’Evangile, les premiers sont devenus
les derniers. Requiescarit in pace. Mais, en faisant des derniers les premiers
et en supprimant les autres, on risque de fausser la vue d’ensemble qu’on
doit garder de l’art de ce temps, et ce n’est pas le moindre intérêt de ces
morceaux académiques que d’y trouver prétexte à évoquer un des aspects
les plus oubliés de la peinture d’autrefois.
ANDRÉ J O U B IÏV
2 14
Tel est l’ensemble précieux conservé au musée de Montpellier, qui réunit
quelques toiles dédaignées des maîtres de l’ancienne académie. Sans doute
la postérité a révisé les jugements des contemporains sur quelques-unes de
ces gloires officielles, et comme dans l’Evangile, les premiers sont devenus
les derniers. Requiescarit in pace. Mais, en faisant des derniers les premiers
et en supprimant les autres, on risque de fausser la vue d’ensemble qu’on
doit garder de l’art de ce temps, et ce n’est pas le moindre intérêt de ces
morceaux académiques que d’y trouver prétexte à évoquer un des aspects
les plus oubliés de la peinture d’autrefois.
ANDRÉ J O U B IÏV