Fhot. Anderson.
LA DÉFAITE DE CHOSKOES, ROI DE PERSE
PAR PIERO DELLA FRANGESCA
(Eglise de Saint-François, Arezzo.)
LA CRITIQUE D’ART EN ITALIE A L’ÉPOQUE DE LA RENAISSANCE1
1Y
VASARI
On étudie depuis longtemps les Vies des plus excellents peintres, sculp-
teurs et architectes écrites par Georges Vasari, on y recherche des
renseignements sur la biographie ou sur l’attribution des œuvres des
artistes de la Renaissance et on a écrit meme des volumes entiers où l’on
cherche à contrôler ces renseignements.
Mais on ne s’inquiète guère des jugements de Vasari. Jusqu’à la fin du
xvme siècle on les a acceptés ; la réaction en faveur du Moyen âge, produite
par le romantisme, et l’engouement pour les primitifs ont détourné des
jugements Vasariens l'attention des connaisseurs et des amateurs ; mais
on ne les a pas analysés pour déterminer leurs points faibles, on a préféré
remplacer le goût Vasarien par un goût moderne, et c’est tout.
Pour comprendre la manière de juger de Vasari, il faut revenir sur 1 idée
de l’identité entre critique d’art et histoire de l’art, dont nous avons parlé
i. V. Gazelle des Beaux-Arts, 1922, t. I, p. 321 ; 1923, t. II, p. 43; 1924, t. I, p. 3g.
LA DÉFAITE DE CHOSKOES, ROI DE PERSE
PAR PIERO DELLA FRANGESCA
(Eglise de Saint-François, Arezzo.)
LA CRITIQUE D’ART EN ITALIE A L’ÉPOQUE DE LA RENAISSANCE1
1Y
VASARI
On étudie depuis longtemps les Vies des plus excellents peintres, sculp-
teurs et architectes écrites par Georges Vasari, on y recherche des
renseignements sur la biographie ou sur l’attribution des œuvres des
artistes de la Renaissance et on a écrit meme des volumes entiers où l’on
cherche à contrôler ces renseignements.
Mais on ne s’inquiète guère des jugements de Vasari. Jusqu’à la fin du
xvme siècle on les a acceptés ; la réaction en faveur du Moyen âge, produite
par le romantisme, et l’engouement pour les primitifs ont détourné des
jugements Vasariens l'attention des connaisseurs et des amateurs ; mais
on ne les a pas analysés pour déterminer leurs points faibles, on a préféré
remplacer le goût Vasarien par un goût moderne, et c’est tout.
Pour comprendre la manière de juger de Vasari, il faut revenir sur 1 idée
de l’identité entre critique d’art et histoire de l’art, dont nous avons parlé
i. V. Gazelle des Beaux-Arts, 1922, t. I, p. 321 ; 1923, t. II, p. 43; 1924, t. I, p. 3g.