LA COUPOLE DE LEMOINE
A LA CHAPELLE DE LA VIERGE DE SAINT-SULPICE
La coupole inédite, aurions-nous pu écrire : et
c’est la vérité.
Avant 177/1, avant que de Wailly fît de la
chapelle d’Oppenord1 une chapelle nouvelle et
toute différente, elle était sans doute visible,
puisque Lemoine consentit à la peindre. Il y
avait alors, de chaque côté de l’autel comme on
le voit par la coupe de Blondel que nous repro-
duisons, quatre fenêtres superposées, à vitres
blanches, qui éclairaient la chapelle. Depuis elle
ne l’est plus, encore que de Wailly, en construi-
sant sa fausse coupole, se soit efforcé de l’éclai-
rer un peu. Heureusement, comme nous l’ap-
prend P Espion anglais, il avait été fait du plafond
de Lemoine deux esquisses de cinq pieds trois
pouces sur quatre pieds deux pouces : « l’une,
dont M. Lemoine fit présent à M. Languet (curé
de Saint-Sulpice) le i3 mars 1733, lorsque ce
curé, enchanté de son ouvrage, lui donna une
gratification extraordinaire; l’autre vendue six
mille francs à l’inventaire Randon de Boisset, qu’on attribue à M. Natoire, son élève :
on la voit dans une chapelle de l’église. » C’était dans la chapelle Saint-Maurice. « Elle
a été longtemps déposée au Musée Royal, sous le numéro 5q, dit Nau, dans l’Inven-
C O U P F.
CHAPELLE DE
(Église Saint-Sulpice.)
1. D’Oppenord et non de Servandoni, qui n’a construit de Saint-Sulpice que le portail
et la tribune de l’orgue, comme nous le montrerons dans la monographie de Saint-Sulpice
que nous devons faire paraître.
A LA CHAPELLE DE LA VIERGE DE SAINT-SULPICE
La coupole inédite, aurions-nous pu écrire : et
c’est la vérité.
Avant 177/1, avant que de Wailly fît de la
chapelle d’Oppenord1 une chapelle nouvelle et
toute différente, elle était sans doute visible,
puisque Lemoine consentit à la peindre. Il y
avait alors, de chaque côté de l’autel comme on
le voit par la coupe de Blondel que nous repro-
duisons, quatre fenêtres superposées, à vitres
blanches, qui éclairaient la chapelle. Depuis elle
ne l’est plus, encore que de Wailly, en construi-
sant sa fausse coupole, se soit efforcé de l’éclai-
rer un peu. Heureusement, comme nous l’ap-
prend P Espion anglais, il avait été fait du plafond
de Lemoine deux esquisses de cinq pieds trois
pouces sur quatre pieds deux pouces : « l’une,
dont M. Lemoine fit présent à M. Languet (curé
de Saint-Sulpice) le i3 mars 1733, lorsque ce
curé, enchanté de son ouvrage, lui donna une
gratification extraordinaire; l’autre vendue six
mille francs à l’inventaire Randon de Boisset, qu’on attribue à M. Natoire, son élève :
on la voit dans une chapelle de l’église. » C’était dans la chapelle Saint-Maurice. « Elle
a été longtemps déposée au Musée Royal, sous le numéro 5q, dit Nau, dans l’Inven-
C O U P F.
CHAPELLE DE
(Église Saint-Sulpice.)
1. D’Oppenord et non de Servandoni, qui n’a construit de Saint-Sulpice que le portail
et la tribune de l’orgue, comme nous le montrerons dans la monographie de Saint-Sulpice
que nous devons faire paraître.