DOI Heft:
Nr. 5
DOI Artikel:Berenson, Bernard: Un antiphonaire avec miniatures par Lippo Vanni
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UN ANTIPIIONAIRE AVEC MINIATURES PAR L1PPO VANNI a85
ainsi des problèmes d’une réelle difficulté. Une fois de plus, c’est à Simone
Martini que nous ramène la figure protectrice de saint Paul.
Arrivés ici, nous pouvons prendre congé de l’auteur de ces miniatures et
de ces tableaux. Si des recherches nouvelles viennent accroître notre liste,
et nous n’en doutons pas un instant, nous voulons espérer que les œuvres
nouvelles trouveront sans trop de peine leur place dans le cadre que nous
venons d’esquisser.
La peinture siennoise offre à nos études une illustre matière. Nous ne con-
naissons encore avec quelque exactitude, nous l’avons dit plus haut, que
Duccio, Simone et les Lorenzetli. Les autres ne sont encore devant nos yeux
que des ombres insaisissables. Lippo Memmi, lui-même, commence à peine
à sortir du brouillard et, parmi les artistes du Trecento finissant, nous ne
faisons encore qu’entrevoir Barna et Andrea Vanni. Quand nous les connaî-
trons d’une manière plus approfondie, j’ose prédire que nous constaterons
des relations étroites, d’une part entre Lippo Vanni et Barna, et par ailleurs
entre Barna cl Andrea Vanni.
B. BERENSON
(Traduit sur le manuscrit de l’auteur par Seymour de Ricci.)
ainsi des problèmes d’une réelle difficulté. Une fois de plus, c’est à Simone
Martini que nous ramène la figure protectrice de saint Paul.
Arrivés ici, nous pouvons prendre congé de l’auteur de ces miniatures et
de ces tableaux. Si des recherches nouvelles viennent accroître notre liste,
et nous n’en doutons pas un instant, nous voulons espérer que les œuvres
nouvelles trouveront sans trop de peine leur place dans le cadre que nous
venons d’esquisser.
La peinture siennoise offre à nos études une illustre matière. Nous ne con-
naissons encore avec quelque exactitude, nous l’avons dit plus haut, que
Duccio, Simone et les Lorenzetli. Les autres ne sont encore devant nos yeux
que des ombres insaisissables. Lippo Memmi, lui-même, commence à peine
à sortir du brouillard et, parmi les artistes du Trecento finissant, nous ne
faisons encore qu’entrevoir Barna et Andrea Vanni. Quand nous les connaî-
trons d’une manière plus approfondie, j’ose prédire que nous constaterons
des relations étroites, d’une part entre Lippo Vanni et Barna, et par ailleurs
entre Barna cl Andrea Vanni.
B. BERENSON
(Traduit sur le manuscrit de l’auteur par Seymour de Ricci.)