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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 12.1925

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Nr. 1
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Varenne, Gaston: Les Salons de 1925
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https://doi.org/10.11588/diglit.24946#0038

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GAZETTE DES BEAUX-ARTS

ses dons aisés d’improvisateur. A la suite de Mmu Boznanska qui, du moins,
sait construire un portrait, une série de femmes peintres, la plupart
anglaises, se plaisent en des évocations de figures voilées et lointaines. Ce
sont Mraes Gardiner, Knight-Eaton, Edith Morgan, Alison-Greene. Hermann

Richir, un Belge, a une
voisine de campagne char-
mante dont il fixe à
contre-jour l’agréable sil-
houette. Virgile Costantini
peint dans une gamme
nacrée une jeune femme
en robe blanche et noire
se détachant sur un ciel
gris chargé de menaces
de pluie. Une excellente
toile de plein air.

Retenons trois ou qua-
tre nus : Après le bain,
de Jacques Brissaud, œu-
vre sincère et juste d’har-
monies, la femme nue
à sa fenêtre devant des
persiennes closes, de Guil-
laume Roger, et surtout
les deux envois de Frie-
seke. Par la rareté de
leurs tons, la préciosité
de leurs accords, ce: deux
nus très différents l’un
de l’autre ont une égale
distinction. Cela n’est pas
pour nous surprendre de la part de ce beau peintre américain que nous con-
sidérons presque comme des nôtres.

N’oublions pas la belle nature morte que Forain exécuta en 1873 et qui
pourrait être d’hier, le Cygne, VEnfant à la conque, d’Auburtin qui ne se
renouvelle plus, les Géraniums, de Burnand, bonne étude réaliste, le Miroir
noir, de l’Irlandais Crealok... L’attrait qu’ajoutent à ce Salon si réduit
les œuvres de Pierre Carrier-Belleuse, de Bastien-Lepage, Jean Béraud,
Weerts et quelques autres ne saurait plus lui donner une raison d’être
suffisante.

PORTRAIT DK MAX DE RIEUX
PAR M. RODOLPHE FORNEROD
(Société nationale des Beaux-Arts.)
 
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