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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 12.1925

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https://doi.org/10.11588/diglit.24946#0144

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124

GAZETTE DES BEAUX-ARTS

2° une étude succincte, mais claire et bien four-
nie d’exemples, des différentes branches de
l'art musulman dans ces contrées, où son dé-
veloppement a suivi une marche parallèle :
architecture religieuse et civile, avec ses acces-
soires (stucs, bois découpés, sculpture, pein-
ture murale, céramique, tissus, ivoires, cuivre),
décor ornemental ; 3° un aperçu du style
mudejar (Maures au service de l’Espagne,
chrétienne)1 et barbaresque. Une douzaine de
pages est consacrée au commentaire des
planches, avec renvoi, le cas échéant, à des
ouvrages spéciaux. Bref, un joli et bon livre,
qui peut être recommandé non seulement aux
hispanisants, mais aux curieux, de plus en
plus nombreux, qu’intéresse l’art indigène,
encore très incomplètement exploré, de nos
possessions africaines.

T. it.

Stendhal. — Histoire de la peinture en
Italie, texte établi et annoté avec préface et
avant-propos par Paul Arbelet. Paris,
Ed. Champion, 1924, 2 vol. in-8 de CXLI-393
et 555 p.

(>iette somptueuse publication relève plus
de l'histoire littéraire que de l’his-
^ toire de l’art. L’éditeur du texte,
M. Paul Arbelet, nous donnait récem-
ment, chez Calmann-Lévy, un substantiel
volume sur L'Histoire de la peinture en Italie
et les plagiats de Stendhal. Voici cette fois,
l’ouvrage lui-même de Stendhal, Dans l'in-
troduction et l’avant-propos bibliographique
et critique, M. Arbelet nous fournit mille'
détails piquants sur la rédaction et l’impres-
sion de cette Histoire qui est moins une œuvre
originale qu’une adaptation de Lanzi, de
Vasari, d’Amoretti (pour Léonard) et de Con-

1. L’importance de l’art chrétien sous la domination
islamique (art mozarabe) est indiquée, mais non déve-
loppée, si ce n’est en ce qui concerne les htats barba-
resques (p. 60) où il y a aussi une forte influence turque.
Il y a quelque injustice à prétendre (p. 63) que les essais
de relèvement de l’industrie d’art indigène en Algérie et
en Tunisie n’ont donné aucun résultat, mais il est exact
qu’elle devrait être fécondée par un retour à l’ornement
mauresque.

divi (pour Michel-Ange)... Ces plagiats ifem-
péchèrent pas le Journal des Débats du fi mars
1818 de trouver comme principal mérite au
livre, de contenir « bien peu de phrases que
l’on se rappelle avoir vu ailleurs »!

L’édition originale de 1817 est rare et re-
cherchée ; les bibliophiles la paient couram-
ment 700 et 800 francs cl un exemplaire non
cartonné vaudrait bien plus encore. On con-
naît plusieurs tirages du titre, deux à la date
de 1817 (la deuxième avec le nom de Beyle en
toutes lettres sur le titre), une datée de 1825
et une de 1831. L’édition Michel Lévy de 1854
est d'une incorrection remarquable ; celle que
nous donne M. Arbelet, aussi minutieusement
préparée dans le détail qu’élégamment pré-
sentée, satisfera les lecteurs les plus difficiles.

s. DE H.

Margherita Nugent.— Alla mostra délia
pittura italiana del ’600 e ’700. Note e
impressioni. 1 vol. in-8 de 107 pages, un
titre et 150 flg. San Casciano, Val di Pesa,
Sôcietà éditrice toseana, 1925.

Ce beau volume, à la nombreuse illustra-
tion, nous a permis de revivre les
journées inoubliables passées, voici
trois ans, à cette exposition de Florence
qui, sur la peinture italienne des xvne et
xvnr siècles, a fourni de précieuses révéla-
tions et permis de rectifier bien des erreurs.
L’auteur a su éviter de donner une copie ré-
duite du grand ouvrage de Ojetti, Dami et
Tarchiani sur le même sujet. Mlle Xagent se
contente d’être le plus aimable des guides.
Elle nous fait visiter l’exposition, salle par
salle, en analysant et en commentant chaque
tableau. Ses jugements, exprimés avec simpli-
cité èt sans afféterie, indiquent, outre un
savoir sur, des qualités de discernement. Seul,
un sentiment national, du reste parfaitement
respectable et d’autant plus compréhensible
chez une Triestinè, la pousse parfois à de
menues exagérations.

g. R.

L’Administrateur-Gérant : Ch. Petit.

BOIS-COLOMBES.

IMPRIMERIE MODERNE DES BEAUX-ARTS.
 
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