232 GAZETTE DES BEAUX-ARTS
puise-t-elle les éléments constitutifs d’une originalité, d’un modernisme si
bien en harmonie avec ce que nous savons de ses traditions? Pays de colo-
ristes nés, où des artisans villageois créent ces admirables tapis pour lesquels
nous abandonnerions volontiers bien des peintures. Pays d’avenir aussi, de
perpétuel recommencement, de progrès sans inquiétude.
Après les tapis de Pologne, on ne peut guère regarder que les suédois et
Phot. Rep.
PEINTURE MURALE, PAR M~ SOPHIE S T R Y JE N SK A
(Pavillon polonais.)
les finlandais, plus délicats, plus confidentiels. Un vestibule, au pavillon de
la Suède, et le plafond de la rotonde où les artistes et fabricants de Finlande
— qui désirent garder l’anonymat — exposent les produits de leur art
subtil et vaguement médiéval, sont décorés de cartes géographiques et statis-
tiques, dont l’effet nous semble très heureux, mais qui possèdent malheu-
reusement le défaut d’être peu lisibles. Au pavillon danois, même idée
première, réalisation toute différente, polychromie assez brutale, appel à
l’imagination du spectateur. M. Mogens Lorentzen, auteur d’une décoration
puise-t-elle les éléments constitutifs d’une originalité, d’un modernisme si
bien en harmonie avec ce que nous savons de ses traditions? Pays de colo-
ristes nés, où des artisans villageois créent ces admirables tapis pour lesquels
nous abandonnerions volontiers bien des peintures. Pays d’avenir aussi, de
perpétuel recommencement, de progrès sans inquiétude.
Après les tapis de Pologne, on ne peut guère regarder que les suédois et
Phot. Rep.
PEINTURE MURALE, PAR M~ SOPHIE S T R Y JE N SK A
(Pavillon polonais.)
les finlandais, plus délicats, plus confidentiels. Un vestibule, au pavillon de
la Suède, et le plafond de la rotonde où les artistes et fabricants de Finlande
— qui désirent garder l’anonymat — exposent les produits de leur art
subtil et vaguement médiéval, sont décorés de cartes géographiques et statis-
tiques, dont l’effet nous semble très heureux, mais qui possèdent malheu-
reusement le défaut d’être peu lisibles. Au pavillon danois, même idée
première, réalisation toute différente, polychromie assez brutale, appel à
l’imagination du spectateur. M. Mogens Lorentzen, auteur d’une décoration