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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 12.1925

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https://doi.org/10.11588/diglit.24946#0342

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BIBLIOGRAPHIE

Actes du Congrès d’histoire de l’Art, orga-
nisé par la Société de l’Histoire de l'Art
français, 1921. 3 vol. et un album de plan-
ches.

Les Presses universitaires de France. Paris,
1923-1924.

Grâce au labeur désintéressé des deux se-
crétaires du Congrès, MM. P. Ratouisde
Lima y et G. Rouelles, à l’inépuisable el
discrète libéralité de M. Fenaille, les commu-
nications présentées aux différentes sections
du Congrès international de 1921, sont main-
tenant mises à la disposition des historiens
d’art. La variété de ces communications est
telle qu’il n’est pas un spécialiste qui ne puis-
se en tirer profit. La pédagogie artistique et
la muséographie. Part occidental, les arts de
l'Orient et de l’Extrême-Orient, sans oublier
l'histoire de la musique, y font l’objet d'étu-
des très neuves. On remarquera la place con-
sidérable réservée à l’expansion de l’art
français à l’étranger, étude très négligée jus-
qu’à présent et qui s’affirme comme une
des plus propres à enrichir et à renouveler
l’histoire arbitrairement mutilée de notre art
national.

!.. K.

Musée national du Louvre. — 1. Catalogue
sommaire des bijoux antiques, par André
de Ridder. Paris 1924. In-18, 220 p., 32 pl.
— 2. Catalogue illustré des Moulages des
ateliers du Louvre. Paris 1925. In-18,

122 p., 20 pl.

Ïe catalogue des bijoux antiques du
Louvre ne comprend pas seulement
les bijoux proprement dits (boucles
d'oreille, colliers, agrafes, bracelets, bagues),
mais encore les scarabées, intailles, camées,
l’argenterie — notamment l'admirable trésor
de Boscoreale — et quelques figurines. A peu
près les deux tiers de celte collection (dont
xa place réelle serait au Cabinet des Antiques)

proviennent du musée Campana. L'ouvrage
consciencieux et précis du regretté A. de
Ridder a été mis au point par MM. Michon et
Merlin et s'accompagne de 32 planches de
format un peu réduit, mais bien garnies et
bien tirées.

Le catalogue des moulages du Louvre est
également plus compréhensif que son titre
ne l’indique, car le Louvre a les creux
de bon nombre de statues de musées étran-
gers, notamment d’Espagne, d'Italie, d'Athènes.
L’ordre suivi est méthodique, mais des tables
bien faites permettent de retrouver rapide-
ment l’œuvre d’un sculpteur déterminé,
l’effigie d’un personnage célèbre ou même
(lorsque le plâtre a été reproduit dans les
20 planches) un « sujet ». Si riche que soit
déjà la liste, elle présente encore de regret-
tables lacunes, par exemple les reliefs de
Peter Vischer à Montrottier et — chose in-
croyable — VAurige de Delphes! Je m’étonne
aussi qu’il ne soit plus question des moulages
réduits des Esclaves de Michel-Ange, dont les
creux ont été, je crois, exécutés au temps de
M. Thiers.

T. K.

G. Mkjeon.—Musée duLouvre. L’Art chinois.

Paris, A. Morancé, 1925, petit in-4° ; 39 pages
de texte et 57 pl.

Quand M. Gaston Migeon entreprit, il y a
quelque trente ans, de constituer au
Louvre une section d’Extrême-Orient,
l’art de la Chine n’était représenté
que par la collection de céramiques offerte
par M. Ernest Grandidier en 1894. Cette im-
portante donation comprenait d’ailleurs sur-
tout des porcelaines du xvie au xixe siècle.

A cette époque l'archéologie chinoise était
en France « une science en voie de forma-
tion ». M. Chavannes venait de terminer sa
première mission (1891) el de publier sa
Sculpture sur pierre en Chine au temps des
 
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