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Gsell, Stéphane
Recherches archéologiques en Algérie — Paris, 1893

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https://doi.org/10.11588/diglit.16852#0280

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II. — Ruines sur VOued-el-Ksob et sur son affluent VOued-Kclir

La rivière de Ras-el-Oued est un cours d'eau important qui, pre-
nant successivement les noms d'Oued-el-Ksob et d'Oued-Msila, l'ait
deux grands coudes vers l'ouest, puis le sud, pour aller se jeter
dans le grand lac du Hodna. Très du cours supérieur de cette ri-
vière, il y a quelques pierres, vestiges d'un hameau antique, au ma-
rabout de Sidi-Salah (n° i44 sur le plan) et une ruine considérable1,
malheureusement défigurée par la construction de nombreux
gourbis, à Ras-el-Oued (n° i45), où Ton construit actuellement un
village européen. On y voit les restes d'un grand fort (le plan est
donné fig. 90), avec huit bastions quadranguiaires2, quatre aux

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Fig. 95.

1. Sur cette ruine, voir Pelletier, Revue africaine, t. V, p. 453 ; C. 1. L., n° S773 ;
Ephemcris epigraphica, t. Vil, n° 479, Il n'y a pas de confusion dans ce que dit
Pelletier, comme le croient les auteurs du Corpus ; ses indications sont seulement in-
suffisantes.

2. J'ai admis que la porte se trouvait au point B ofz il n'y a pas trace de mur et qui,
étant donnée la position du fort, était, l'endroit le plus propre à l'établissement d'une
entrée peu exposée à l'ennemi. — Je m'aperçois trop tard que ce fort byzantin de
Ras-el-Oued a déjà été reproduit par Delamare, Exploration scientifique de l'Algérie,
pl. LXV1I, fig. 1 et 2.
 
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