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un document par les iconographes en quête
de renseignements. La célèbre collection
de Ridderqui va se disséminer, aura eu ce
résultat inattendu de laisser à la science un
appui et un guide. Qu’on en juge : après
un petit avant-propos plein de bon sens où
M. van der Ivellen explique ce qu'il a vou-
lu faire, l’auteur donne un résumé des es-
tampes belles et rares dont se compose la
collection De Ridder. Après quoi commence
ia description des nos (environ 1500). On
comprend que cette description n’a de va-
leur réelle qu’en présence de morceaux
notoires, mais c’est là précisément que se
révèlent les connaissances et la sagacité de
iVl. van der Kellen, ainsi que nous allons
le démontrer par quelques échantillons. Le
n° 24 est une Vue de côte par Ludoif Back-
iiuizen, ainsi qu’on le croit communément
d’après Ottley, Weigel et Le Blanc (le plus
inexact de tous les iconographes)M. V. D. K.
nous apprend que cette estampe représente
le naufrage du vaisseau Général Barker et
a été gravée par L. B. Coclers. — Au n° loi
on trouve le fac-similé de la gravure de Hans
Bol qui figure dans le grand ouvrage de M.
V. D. K. ainsi que la reproduction du n° 172
deBreughel, du n° 241 d’Albert Cuvp,du n°
275d’Abr. Van Diepenbeek, du n" 555 de
Fouceel, dan0555 de L. Franchoys et du n°
489 de G. Honthorst. — Au n°548,une anno
tation précieuse nous apprend que, jusqu’à
présent, on n’était pas d’accord sur le nom
du graveur du portrait que cen° représente.
M. V. D. K. a trouvé,au cabinet de Stock-
holm,une dédicace manuscrite qui lève tout
doute à ce sujet. — Au n° 614 M. V. D. K.
mentionne un portrait par Lutma,qui a
passé jusqu’à présent pour être celui de
Marie d’Angleterre, épouse de Guillaume II,
prince d’Orange et qui n’est autre que ce-
lui de Gertrude Hasselaer, femme de Cor-
nelis van Werckhoven, ainsi qu’il résulte
de l’original peint par Backer et qui se
trouve à Zeist. Au n° 1012 figure une note
intéressante sur un paysage (l’Hercule Se-
gers, pièce très rare. — Au n° 1015 le ca-
talogue nous donne une reproduction très
originale d’une estampe du même, estampe
que sa technique rend des plus curieuses.
C’est une pièce véritablement unique. —
Le n“ 1019 donne lieu à une intéressante
description. — A propos du n° 1025, por-
trait de Guillaume II, on lira une note in-
structive au sujet de cette épreuve déna-
turée dans le catalogue Harach (1867). —
Une note sur le n° 1071 de D. Stoop, fixe
un point entrevu par Weigel comme dou-
teux. -— Le n° 1095, Char volant inventé
par Simon Stévin, fournit une note icono-
graphique très importante pour les ama-
teurs, en ce qu’elle décrit un premier état
inconnu jusqu’à présent de cette pièce de
W. Swanenburg.
Le n° 815 a été pour M. Ph. V. D. K.
l’occasion de rédiger une note très verte à
propos des détournements dont la collection
Ploos Van Amstel a été l’objet, et aussi à
propos de l’ignorance de certains conser-
vateurs officiels qui ne rougissent pas d’im-
primer des choses comme celle-ci : Portraits
de Charlemagne et de son épouse Blanche
d’Aragon !
Au n" 844 nous rencontrons une excel-
lente copie de Rembrandt, tirée dans les
noirs avec un bonheur infini. — Au n05 944,
955, 960,964, 985, 1112,1156 (109) etc.,
etc.— quantité de notes et renseignements
dont les curieux feront leur profit.
Ce que nous venons de citer très super-
ficiellement de ce catalogue,suffira,pensons-
nous, pour provoquer l’attention des ama-
teurs et pour leur inspirer le désir de le
posséder. Pour ceux-là faisons connaître
que l’édition in-4°, avec fac-similé, a été
tirée à 100 exemplaires numérotés dont
soixanteseulement sont livrés au commerce.
Remercions l’estimable et savant auteur
du Peintre-graveur hollandais et flamand,
d’avoir sauvé la collection de Ridder de
l’oubli auquel la condamne sa vente pro-
chaine. S.
(Correspondance particulière.)
Amsterdam.
COLLECTION VAN REEDE.
Depuis assez longtemps, mon cher Di-
recteur, j’ai l’intention de vous tenir au
courant des collections nouvelles qui se
forment chez nous,mais la fatalité veut que
chaque fois que je mets la main à la plume,
c’est,au contraire, pour parler d’une collec-
tion qui disparaît ! aujourd’hui, voilà que je
suis amené à parler du cabinet de ce digne
et excellent homme, le Bon Van Reede, que
tous nous avons vu au milieu des ventes,
si bon, si affectueux et si fin aussi, quand
il s’agissait de déguster quelque joli mor-
ceau de peinture ou un objet d’art quelcon-
que. Le baron est mort,il y a peu de temps,
laissant après lui, outre une réputation so-
lide d’homme d’état, les souvenirs les plus
honorables et les plus enviables. Je n’ai pas
à parler ici des vertus et des talents dont les
pauvres et ia nation garderont précieuse-
ment la mémoire, allons au plus pressé et
entrons une dernière fois dans le cabinet
tout rayonnant de M. le Bon Van Reede Van
Oudtshoorn que son propriétaire enrichis-
sait encore quand la mort l’a frappé.
Une cinquantaine de tableaux constitue
seulemeut la partie ancienne de sa collec-
tion,mais il y attachait un prix légitime. Ce
sont presque tous ces petits maîtres hollan-
dais, de plus en plus prisés chaque jour et
qu’il eut le flair de découvrir. Burger ne
pouvait se lasser de passer avec eux les
heures les plus pleines de sa vie. Jetons-
leur un dernier coup-d’œil en marchant un
peu au hasard.
Le Jeu de quilles de Dusart. C’est celui
de la vente Hodson. Un des jolis Dusart
connus et où il a le mieux reproduit de vé-
ritables paysans hollandais, car on sait que
Dusart,quoique un des plus brillants élèves
de Van Ostade,savait mieux peindre l’habit
du paysan que le paysan lui-même. Ce Jeu
de quilles est une ravissante scène de mœurs
rustiques hollandaises; la vie y déborde et
la couleur en est très harmonieuse. C’est
un tableau de chevalet supérieur à ceux
queje connais de lui en Hollande et ailleurs.
Le Triode paysans, du même,est beaucoup
moins important quoique d’un intérêt in-
contestable. Il est signé et daté de 1670. —
Voici leGreuze du cabinet Weyer(1862)et,
avant cela,du cabinet du marquis de Causa.
C’est le Père de famille gravé par Lireux et
qui est un des jolis échantillons de ce style
flou et personnel. Les têtes de ce tableau
sont très fines d’expression. Je ne l’avais
plus revu depuis 1862 ; depuis il roesemble
qu’il a gagné. — IJille Bobbe, l'honnête sor-
cière de Harlem, est une des bonnes pièces
de la collection. Ce n’est pas celle de la
collection Suermondt où elle figure avec le
fameux hibou, non, ici elle est en société
avec une collection de poissons de la plus
belle venue. Je vous assure que Hais fait
une superbe figure dans la collection Van
Reede et que sa Bille Bobbe,pour n’avoir pas
eu son Homère, mérite tout au moins des
pipeaux louangeurs et véridiques,non moins
que ce crâne portrait, également de Hais,
du seigneur Willem Van Heythuijsen que
je recommande aux amateurs de forte et
belle peinture. — Voici un grand tableau
plus ou moins allégorique de Metsu, com-
posé probablement pour une œuvre de
charité. C’est une belle composition,pleine
d’air, d’un beau coloris, d’un dessin libre
et savant dans les mains. Le marchand et
sa fille si bizarrement costumée, sont d’un
pittoresque achevé. On dit que ce ta-
bleau représente l’amour, l’avarice, l’ivro-
gnerie. C’est possible et très explica-
ble d’une certaine façon, mais on peut,à la
rigueur, y voir un appel en faveur des or-
phelins. — Un délicieux JeanSteen va faire
bien des envieux : c’est une jeune femme
qui... se lave les pieds. Vulgaire, tou-
jours,mais brillant de cette force et de celle
solidité qui font de notre artiste le Rubens
du genre. Ce J. Steen est d’un beau format,
sur bois et provient de la collection Bronk-
huyze. — Un petit tableau, du même, gra-
vite autour de celui-ci. — Je signalerai une
fralcheoasis de fleurs et de fruits de Mignon;
quatre panneaux jolis et joyeusement tou-
chés de Molenaeiqce pholograghe des pav-
sans ; de A. Van Ostade deux panneaux
flous et dorés comme du soleil tamisé à l’am-
bre; un joli sujet de Verkolje, le nouveau
maître qui se met tout doucement à la mode;
un beau Marché du théâtral Van Tilborg ;
un magistral Ribeira représentant un Moine
ascète en méditation ; un Palamèdes cu-
rieux qui retournera sans doute à Londres
d’où il est venu ; un portrait imposant de
N. Maés, daté de 1676 et représentant un
des aïeux du baron Van Reede ; du même,
un tableau très fin et très distingué repré-
sentant des femmes de cuisine ; un buveur
très sympathique de Mieris (W. Van)... mais
arrêtons-nous (le temps me presse) après
vous avoir cité encore ; De Voys, C. Troost,
Van Scheyndel, Romeyn, Mortel, Mierevelt,
Morellus (sans doute Jacques Morel, de
Francfort, établi en Hollande où il devint
le beau père et le maître de Marie Sybille
Mérian). Van Hugtenburg (un très beau
Choc de cavaliers d’une furie inusitée) Hon-
dius, de Heusch,GareI, Droogsloot, Polidore
un document par les iconographes en quête
de renseignements. La célèbre collection
de Ridderqui va se disséminer, aura eu ce
résultat inattendu de laisser à la science un
appui et un guide. Qu’on en juge : après
un petit avant-propos plein de bon sens où
M. van der Ivellen explique ce qu'il a vou-
lu faire, l’auteur donne un résumé des es-
tampes belles et rares dont se compose la
collection De Ridder. Après quoi commence
ia description des nos (environ 1500). On
comprend que cette description n’a de va-
leur réelle qu’en présence de morceaux
notoires, mais c’est là précisément que se
révèlent les connaissances et la sagacité de
iVl. van der Kellen, ainsi que nous allons
le démontrer par quelques échantillons. Le
n° 24 est une Vue de côte par Ludoif Back-
iiuizen, ainsi qu’on le croit communément
d’après Ottley, Weigel et Le Blanc (le plus
inexact de tous les iconographes)M. V. D. K.
nous apprend que cette estampe représente
le naufrage du vaisseau Général Barker et
a été gravée par L. B. Coclers. — Au n° loi
on trouve le fac-similé de la gravure de Hans
Bol qui figure dans le grand ouvrage de M.
V. D. K. ainsi que la reproduction du n° 172
deBreughel, du n° 241 d’Albert Cuvp,du n°
275d’Abr. Van Diepenbeek, du n" 555 de
Fouceel, dan0555 de L. Franchoys et du n°
489 de G. Honthorst. — Au n°548,une anno
tation précieuse nous apprend que, jusqu’à
présent, on n’était pas d’accord sur le nom
du graveur du portrait que cen° représente.
M. V. D. K. a trouvé,au cabinet de Stock-
holm,une dédicace manuscrite qui lève tout
doute à ce sujet. — Au n° 614 M. V. D. K.
mentionne un portrait par Lutma,qui a
passé jusqu’à présent pour être celui de
Marie d’Angleterre, épouse de Guillaume II,
prince d’Orange et qui n’est autre que ce-
lui de Gertrude Hasselaer, femme de Cor-
nelis van Werckhoven, ainsi qu’il résulte
de l’original peint par Backer et qui se
trouve à Zeist. Au n° 1012 figure une note
intéressante sur un paysage (l’Hercule Se-
gers, pièce très rare. — Au n° 1015 le ca-
talogue nous donne une reproduction très
originale d’une estampe du même, estampe
que sa technique rend des plus curieuses.
C’est une pièce véritablement unique. —
Le n“ 1019 donne lieu à une intéressante
description. — A propos du n° 1025, por-
trait de Guillaume II, on lira une note in-
structive au sujet de cette épreuve déna-
turée dans le catalogue Harach (1867). —
Une note sur le n° 1071 de D. Stoop, fixe
un point entrevu par Weigel comme dou-
teux. -— Le n° 1095, Char volant inventé
par Simon Stévin, fournit une note icono-
graphique très importante pour les ama-
teurs, en ce qu’elle décrit un premier état
inconnu jusqu’à présent de cette pièce de
W. Swanenburg.
Le n° 815 a été pour M. Ph. V. D. K.
l’occasion de rédiger une note très verte à
propos des détournements dont la collection
Ploos Van Amstel a été l’objet, et aussi à
propos de l’ignorance de certains conser-
vateurs officiels qui ne rougissent pas d’im-
primer des choses comme celle-ci : Portraits
de Charlemagne et de son épouse Blanche
d’Aragon !
Au n" 844 nous rencontrons une excel-
lente copie de Rembrandt, tirée dans les
noirs avec un bonheur infini. — Au n05 944,
955, 960,964, 985, 1112,1156 (109) etc.,
etc.— quantité de notes et renseignements
dont les curieux feront leur profit.
Ce que nous venons de citer très super-
ficiellement de ce catalogue,suffira,pensons-
nous, pour provoquer l’attention des ama-
teurs et pour leur inspirer le désir de le
posséder. Pour ceux-là faisons connaître
que l’édition in-4°, avec fac-similé, a été
tirée à 100 exemplaires numérotés dont
soixanteseulement sont livrés au commerce.
Remercions l’estimable et savant auteur
du Peintre-graveur hollandais et flamand,
d’avoir sauvé la collection de Ridder de
l’oubli auquel la condamne sa vente pro-
chaine. S.
(Correspondance particulière.)
Amsterdam.
COLLECTION VAN REEDE.
Depuis assez longtemps, mon cher Di-
recteur, j’ai l’intention de vous tenir au
courant des collections nouvelles qui se
forment chez nous,mais la fatalité veut que
chaque fois que je mets la main à la plume,
c’est,au contraire, pour parler d’une collec-
tion qui disparaît ! aujourd’hui, voilà que je
suis amené à parler du cabinet de ce digne
et excellent homme, le Bon Van Reede, que
tous nous avons vu au milieu des ventes,
si bon, si affectueux et si fin aussi, quand
il s’agissait de déguster quelque joli mor-
ceau de peinture ou un objet d’art quelcon-
que. Le baron est mort,il y a peu de temps,
laissant après lui, outre une réputation so-
lide d’homme d’état, les souvenirs les plus
honorables et les plus enviables. Je n’ai pas
à parler ici des vertus et des talents dont les
pauvres et ia nation garderont précieuse-
ment la mémoire, allons au plus pressé et
entrons une dernière fois dans le cabinet
tout rayonnant de M. le Bon Van Reede Van
Oudtshoorn que son propriétaire enrichis-
sait encore quand la mort l’a frappé.
Une cinquantaine de tableaux constitue
seulemeut la partie ancienne de sa collec-
tion,mais il y attachait un prix légitime. Ce
sont presque tous ces petits maîtres hollan-
dais, de plus en plus prisés chaque jour et
qu’il eut le flair de découvrir. Burger ne
pouvait se lasser de passer avec eux les
heures les plus pleines de sa vie. Jetons-
leur un dernier coup-d’œil en marchant un
peu au hasard.
Le Jeu de quilles de Dusart. C’est celui
de la vente Hodson. Un des jolis Dusart
connus et où il a le mieux reproduit de vé-
ritables paysans hollandais, car on sait que
Dusart,quoique un des plus brillants élèves
de Van Ostade,savait mieux peindre l’habit
du paysan que le paysan lui-même. Ce Jeu
de quilles est une ravissante scène de mœurs
rustiques hollandaises; la vie y déborde et
la couleur en est très harmonieuse. C’est
un tableau de chevalet supérieur à ceux
queje connais de lui en Hollande et ailleurs.
Le Triode paysans, du même,est beaucoup
moins important quoique d’un intérêt in-
contestable. Il est signé et daté de 1670. —
Voici leGreuze du cabinet Weyer(1862)et,
avant cela,du cabinet du marquis de Causa.
C’est le Père de famille gravé par Lireux et
qui est un des jolis échantillons de ce style
flou et personnel. Les têtes de ce tableau
sont très fines d’expression. Je ne l’avais
plus revu depuis 1862 ; depuis il roesemble
qu’il a gagné. — IJille Bobbe, l'honnête sor-
cière de Harlem, est une des bonnes pièces
de la collection. Ce n’est pas celle de la
collection Suermondt où elle figure avec le
fameux hibou, non, ici elle est en société
avec une collection de poissons de la plus
belle venue. Je vous assure que Hais fait
une superbe figure dans la collection Van
Reede et que sa Bille Bobbe,pour n’avoir pas
eu son Homère, mérite tout au moins des
pipeaux louangeurs et véridiques,non moins
que ce crâne portrait, également de Hais,
du seigneur Willem Van Heythuijsen que
je recommande aux amateurs de forte et
belle peinture. — Voici un grand tableau
plus ou moins allégorique de Metsu, com-
posé probablement pour une œuvre de
charité. C’est une belle composition,pleine
d’air, d’un beau coloris, d’un dessin libre
et savant dans les mains. Le marchand et
sa fille si bizarrement costumée, sont d’un
pittoresque achevé. On dit que ce ta-
bleau représente l’amour, l’avarice, l’ivro-
gnerie. C’est possible et très explica-
ble d’une certaine façon, mais on peut,à la
rigueur, y voir un appel en faveur des or-
phelins. — Un délicieux JeanSteen va faire
bien des envieux : c’est une jeune femme
qui... se lave les pieds. Vulgaire, tou-
jours,mais brillant de cette force et de celle
solidité qui font de notre artiste le Rubens
du genre. Ce J. Steen est d’un beau format,
sur bois et provient de la collection Bronk-
huyze. — Un petit tableau, du même, gra-
vite autour de celui-ci. — Je signalerai une
fralcheoasis de fleurs et de fruits de Mignon;
quatre panneaux jolis et joyeusement tou-
chés de Molenaeiqce pholograghe des pav-
sans ; de A. Van Ostade deux panneaux
flous et dorés comme du soleil tamisé à l’am-
bre; un joli sujet de Verkolje, le nouveau
maître qui se met tout doucement à la mode;
un beau Marché du théâtral Van Tilborg ;
un magistral Ribeira représentant un Moine
ascète en méditation ; un Palamèdes cu-
rieux qui retournera sans doute à Londres
d’où il est venu ; un portrait imposant de
N. Maés, daté de 1676 et représentant un
des aïeux du baron Van Reede ; du même,
un tableau très fin et très distingué repré-
sentant des femmes de cuisine ; un buveur
très sympathique de Mieris (W. Van)... mais
arrêtons-nous (le temps me presse) après
vous avoir cité encore ; De Voys, C. Troost,
Van Scheyndel, Romeyn, Mortel, Mierevelt,
Morellus (sans doute Jacques Morel, de
Francfort, établi en Hollande où il devint
le beau père et le maître de Marie Sybille
Mérian). Van Hugtenburg (un très beau
Choc de cavaliers d’une furie inusitée) Hon-
dius, de Heusch,GareI, Droogsloot, Polidore