<4 Recueil des Machines
■ —* Çette machine est mise en mouvement par la roue T,
1702. construite à l’extrêmité laplus éloignée de la plate-forme.
N°, 72. Cette roue présente ses aubes ou palettes au courant, Ôc
,—- est soutçnue par son arbre aux deux montans du bâtis V : à
l’endroit de cet arbre qui répond au chaiïis, on fixe une roue
X à demi dentée* ôc qui dans sa révolution engrene dans
la portion de roue dentée, pratiquée aumilieudu côtéMI,
ce qui fait baisser un côté du chaiîîs, ôc elever l’autre , ôc
par conséquent aspirer une pompe , ôc refouler l’autre. Le
chasiis revient en son premier état par le moyen d’un poids
appliqué en I, qui lorsque ce côté esb élevé par le mou-
vement de la roue, ôc que cette roue n’engrene plus, oblige
ce côtd de descendre, ôciefaisantrefouler, iautre côtére:
monte ôc aspire.
Fig. III. CarsiTon conçoitle chasiisHImobileautourdesquatre
points M, I, Z/H, enfemble sur les deux points P, Q,
lorsque la roue X tournera de X en W, ôc qu’elle engre-
nera au côté supérieur du chasiis , aspirer le pis-
ton du côté I, ôc refouler celui qui tient au bras R S ;
mais quand cette roue viendra à sa derniere dent, elle
cessera d’engréner, ôc alors n’agisiant plus sur le chassïs,
le poids I qui avoit été élevé retombera ôc fera refouler le
pifton qui tient au bras IZ, ensorte que dans ce second cas
le chasiis prendra la situation i £ m h, jusqu’à ce que la
roue demi - dentée ayant achevé sa révolution , vienne
à engréner de nouveau vers Q, ôc ainsi de suite : en-
sorte que chaque piston aspirera ôc refoulera alternati-
vement.
La méchanique employée dans cette machine n’est point
nouvelle; elle se trouve dans Ramelli, & l’application
que l’on en fait ici n’est point assez avantageuse pour pro-
duire de grands effets. De plus il faudra un puissant mo-
teur pour la faire agir : les grands frottemens qui s’y ren-
contrent, joints à lapesanteur de lamatiere quilacompose/
en rendrontles mouvemens durs.
■ —* Çette machine est mise en mouvement par la roue T,
1702. construite à l’extrêmité laplus éloignée de la plate-forme.
N°, 72. Cette roue présente ses aubes ou palettes au courant, Ôc
,—- est soutçnue par son arbre aux deux montans du bâtis V : à
l’endroit de cet arbre qui répond au chaiïis, on fixe une roue
X à demi dentée* ôc qui dans sa révolution engrene dans
la portion de roue dentée, pratiquée aumilieudu côtéMI,
ce qui fait baisser un côté du chaiîîs, ôc elever l’autre , ôc
par conséquent aspirer une pompe , ôc refouler l’autre. Le
chasiis revient en son premier état par le moyen d’un poids
appliqué en I, qui lorsque ce côté esb élevé par le mou-
vement de la roue, ôc que cette roue n’engrene plus, oblige
ce côtd de descendre, ôciefaisantrefouler, iautre côtére:
monte ôc aspire.
Fig. III. CarsiTon conçoitle chasiisHImobileautourdesquatre
points M, I, Z/H, enfemble sur les deux points P, Q,
lorsque la roue X tournera de X en W, ôc qu’elle engre-
nera au côté supérieur du chasiis , aspirer le pis-
ton du côté I, ôc refouler celui qui tient au bras R S ;
mais quand cette roue viendra à sa derniere dent, elle
cessera d’engréner, ôc alors n’agisiant plus sur le chassïs,
le poids I qui avoit été élevé retombera ôc fera refouler le
pifton qui tient au bras IZ, ensorte que dans ce second cas
le chasiis prendra la situation i £ m h, jusqu’à ce que la
roue demi - dentée ayant achevé sa révolution , vienne
à engréner de nouveau vers Q, ôc ainsi de suite : en-
sorte que chaque piston aspirera ôc refoulera alternati-
vement.
La méchanique employée dans cette machine n’est point
nouvelle; elle se trouve dans Ramelli, & l’application
que l’on en fait ici n’est point assez avantageuse pour pro-
duire de grands effets. De plus il faudra un puissant mo-
teur pour la faire agir : les grands frottemens qui s’y ren-
contrent, joints à lapesanteur de lamatiere quilacompose/
en rendrontles mouvemens durs.