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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 2.1702/​12(1735) [Cicognara, 917B]

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Recueil des Machines Année 1702
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No. 80
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https://doi.org/10.11588/diglit.30635#0074
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52 Recueil des Machines
p—>■ Voîci la méchanique, ou l’usage de cette machineJ
1702. Soit le bateau X proposé à remonter; on attachera ce
N 9. 80, bateau au cable qui pafîe sur la poulie ; à l’autre bout de
ce cordage tient le petit batelet bien lesté. On lâchera le
frein qui doit retenir la roue, ôc elle tournera naturelle-
ment par la force que le courant lui imprime. Le grand
bateau montera donc nécefîairement pendant que le pe-
tit descendra. Le bateau étant arrivé à la machine on
arrêtera Ja roue, ôc ce même bateau sera détaché à cet
endroit, & attaché à un second agent semblable à celui-
ci, fîxé à une longueur de cable au - desfus. L’on voit
donc que le cordage ne fait que pafîer sur la poulie sans y
faire aucun tour, & que le petit batelet O sert tout ensem-
bleàdévidersurlecable , &à donneràlavanneuneforcede
plus : cette force est proportionnée à celle qui est impri-
mée sur la surface que ce batelet présente au courant en
descendant. Pour faire revenir ce batelet à son point de
départ, il nefaudra que pafîerle cable auquel il est attaché
surlapoulie, en sens contraire, c’est-à-dire, par- dessus,
au lieu d’être par-desfous, comme quand il aide à remonter ;
pour lors retenant l’autre bout qui étoit attaché au grand
bateau , il est clair qu’en faisant tourner la vanne le batelet
remontera, & on tirera àbras le cordage quel’oncueillera
du côté de la poulie, afin qu’il se trouve plus à portée de
servir dans un même besoin.

L’on sait que ces sortes de machines ne peuvent re-
monter en voguant que dans les courans rapides, qui sont
lors très-favorables pour cette opération. Depuis l’inven-
tionde celle-ciplusieurs ontprétendu remonter unou deux
bateaux à la fois, en se remontant eux-mêmes;à quoi ils ne
sont parvenus que dans des espaces bornés par la rapidité
du courant, qui dans certains endroits est très-fort, ôc
dans d’autres extrêmement lent. Ces inégalités com-
munes à toutes les riviercs, sont causées par les diiférentes
largeurs qui se trouvent dans leur étendue, par les chûtes,

Ôc enfin
 
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