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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 2.1702/​12(1735) [Cicognara, 917B]

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Recueil des Machines Année 1705
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No. 101
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https://doi.org/10.11588/diglit.30635#0178
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Recueil des Machines

■.. piquets qui seront enfoncés en terre, comrae on îe pra-

1705. tique aux tentes ordinaires.

N°. 101. De cette construûion il résulte plusieurs avantages.

—- i°. Cette tente est très-solide lorsqu'elle est teridue, ôc

on jouit en entier de l’espace qu’eile renferme; au lieu
que les autres sont toujours embarrasfées du piiier qui ies
soutient, lequel est placé dans leur centre. 2 0. Celle-ci
peutse plier en faisceau, & suivant le diametre que Ton
lui suppose ici, c’est-à-dire, de 10 pieds, son volume ne
sera que d’environ s pieds \, ôc son poids à peu-près de
40 livres; ce qui la rend d’un transport facile, ayant beau»
coup moins de pieces que les tentes ordinaires.

Fig.II. Supposant cette tente d’une plus grande largeur que
ceüe qui lui est donnée ici, 011 pourra dans son intérieur
en pratiquer une autre de figure quarrée , teüe que ab ,
Fig.III. dont la suspension sera commune à la premiere. Lechassis
IV. & y. qU; ja compose est aussi brisé dans son milieu en c d; ies
deuxcôtés ce, d f de la moitié de la longueur, sont joints
à ia traverse ef par deux boulons , autour desquels ils se
meuvent. Le côté ce est joint au-dessus; ôc le côté dfç,n-
dessous de la même traverse.

Chaque assemblage ce9 fd de ce chassis, porte deux
crochets gh ; ces crochets sont pour affermir ie chassis ,
& servent à ie monter. Ii y en a de semblabies à l’autre as»
semblage c xy d, aux endroits L m ; ces assembiages s’em-
boîtent l’un dansl’autre aux endroits e d, où ilssont fixés
par les chevilles qui y sont reprësentées. On replie cette
tente en dégageant les quatre crochets g , k, l , m , ôc
les deux chevilles c d; pour lors ies côtés ce, df, qui se
peuvent mouvoir autour de leurs cloux, se repiient en-
dessus &c en-dessous de leurs traverses cfxy, corame la
quatrieme figure le fait voir. La cinquieme sigure est le
voiume qu’eüe occupe quand elle est piiée, d’où i’on
pourra juger qu’elle 'peut être faciiement transportée. Le
coucîl qui lui est destiné se cloue tout-autour sur i’épais-
seur du ohassis0
 
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