Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (2.1702/12(1735)) [Cicognara, 917B]

ï 16 Recueïl des Machinès

treuil ordinaire, pourvu quon apportât de la précisioH
170 6, dans i'éloignement des anneaux qui composent la chaî-
N°.io7. ne, par rapport à la distance des fourchettes, dans les-
108. quelles elies se trouvent engagées ; & assez de solidité

-- pour pouvoir tirer un poids proportionné à celui qui se

trouve représenté dans cette sigure*

Planche La pianche suivante est une autre conslrudlion de chaî-
H, ne sans hn, qui peut servir à élever, ou abaisser des far-
deaux; elie est composée d’une roue À B ? qui peut tour-
ner iibrement sur eile-même parie moyen des manivelie
ou treuil C ; cette roue porte autour de sa circonférenqe
plusieurs fourchettes de fer , semblabies à celies dc la ma-
chine précédente. Une chaîne palTe auilî sur sa circon-
férence ; cette chaîne s’engage & se dégage d’eli même
des fourchettes. Ses deux extrêmités sont garnies chacune
d’un crochet, qui sert alternativement à élever, ou abais-
ser les fardeaux; c’esi-à-dire , que quand le bout D a élevé
îe poids qu’ii soutient, i’autre extrêmité étant descendue,
Ton y accroche le poidF, & l’on fait tourner cette roue
d'un sens contraire au précédent, ôt par conséquent le
poids se trouve pareiliement monté. L’on peut voir par
la deuxieme hgure de cette pianche, comme quoi ies
maillons de la chaîne s’engagent dans les fourchettes.

Cette machine pourroit ausîi servir dans la conslrudion
ou démolition des bâtimens? & à tirer de l’eau avec des
seauxe